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Stop the Wall
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          G4S (*), leader mondial en services de sécurité, a annoncé ce  matin, 12 mars, qu’il mettait fin à un certain nombre de ses activités  en Cisjordanie occupée.         
Cette déclaration intervient après que le Centre de recherche indépendant danois, DanWatch, ait  découvert que G4S assurait des prestations pour, entre autres, les  prisons et les check-points israéliens avec ses technologies de  sécurité.
G4S indique dans son communiqué d’aujourd’hui que ses  services de sécurité en Cisjordanie ne sont pas conformes avec la  politique d’éthique de la société, même si ses activités ne sont « ni discriminatoires ni controversées ».
« Nous sommes arrivés à la conclusion  que, pour veiller à ce que nos activités commerciales soient conformes  avec la politique d’éthique qui est la nôtre, nous devions nous employer  à nous retirer d’un certain nombre de contrats dans la région », écrit le directeur du service juridique, Soren Lundsberg.
Les activités en question concernent notamment la maintenance des équipements de sécurité aux check-points sur le mur, dans les prisons et les postes de police en Cisjordanie.
G4S a sollicité les services d’un professeur de droit, Hjalte Rasmussen,  de l’université de Copenhague, pour faire une étude sur la légalité de  ses activités en Cisjordanie. Celui-ci a conclu qu’aucune de ces  activités n’étaient contraires au droit international (alors que la  colonisation et l’occupation sont illégales au regard de ce même droit !  - ndt). Après avoir analysé ces conclusions, G4S a fait savoir qu’il ne  suffisait pas d’apprécier simplement la légalité, mais que c’était  aussi une question d’éthique.
« L’évaluation juridique est nécessaire, mais ne suffit pas », a dit Soren Lundsberg à DanWatch en février : « Le  côté éthique est ce qui prend du temps dans les discussions, tant avec  la direction locale qu’avec la région qu’Israël détient. »
C’est pourquoi G4S décide aujourd’hui que certaines de  ses activités en Cisjordanie vont à l’encontre de ses propres lignes  directrices d’éthique. Et par conséquent, G4S va œuvrer, très  prochainement, pour se retirer de ces contrats.  
(*) G4S (anciennement Group 4 Securicor) est un groupe international de services de sécurité. Leader mondial, il exerce ses activités sur plus de 110 pays et emploie 625 000 salariés.
Pour plus d’informations sur G4S, lire les articles de DanWatch sur l’implication de G4S dans les prisons et colonies israéliennes.
(*) G4S (anciennement Group 4 Securicor) est un groupe international de services de sécurité. Leader mondial, il exerce ses activités sur plus de 110 pays et emploie 625 000 salariés.
Pour plus d’informations sur G4S, lire les articles de DanWatch sur l’implication de G4S dans les prisons et colonies israéliennes.
Communiqué de presse - 12 mars 2011 - Stop the Wall - traduction : JPP