| [ 09/03/2011 - 03:44 ] | 
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|             Ramallah – CPI Dans chaque société, chaque pays,  chaque territoire, il est normal que les occupants soient détestés. Tous  les gens, avec un peu de bon sens et un peu de sens de liberté, ne  peuvent apprécier l’occupation. Une scène baroque commence cependant à se répéter dans beaucoup de villes et villages de la Cisjordanie. Les témoignages s’accumulent. En effet, beaucoup ont remarqué les  soldats de l’occupation israélienne parcourir les villes de la  Cisjordanie, sans précaution, comme s’ils étaient chez eux. Les chefs de  l’armée israélienne, eux-mêmes, saluent cet état de cause. Les  appareils de l’autorité de Ramallah assument bien le rôle qu’ils leur  avaient alloué. Ils les qualifient d’hommes efficaces. Ils admirent  leurs réalisations.      Echange de rôles    Ll’entrée en Cisjordanie des soldats de l’occupation israélienne est désormais naturelle, quotidienne et sans aucune résistance. Les appareils du mouvement du Fatah  leur ont préparé le terrain et continuent à le faire, en poursuivant  les résistants palestiniens, en travaillant main dans la main avec les  occupants israéliens. Ils travaillent ensemble afin d’anticiper toute  tentative visant à entamer une opération de résistance palestinienne  contre l’occupant sioniste en réplique à ses crimes et aux agressions  des colons menés contre notre peuple sans arme. Dans ce contexte de coopération entre  l’autorité et l’occupation, la scène de ces soldats de l’occupation  israélienne est devenue banale. Le citoyen palestinien les voit de plus  en plus, même au grand jour. Mieux encore, le citoyen pourra facilement  deviner si les soldats israéliens vont envahir sa ville ; un signe  simple : disparition des éléments de l’autorité, de leurs voitures, de  leurs barrages qui parsèment les rues de la Cisjordanie.      Manger le dessert local    Après tout le travail effectué par les  milices de l’autorité, en poursuivant les résistants palestiniens et en  les internant dans ses prisons, les soldats israéliens ne craignent  rien ; ils sont protégés ; quelqu’un a fait le travail pour eux, en  privant la résistance de son arme. Les soldats de l’occupation israélienne  n’ont rien à faire. Au lieu d’affronter une résistance qui les obligera à  partir, ils descendent pour déguster le dessert local. Le jeudi 3 mars,  dans la ville de Tulkarem, des patrouilles israéliennes se sont  orientées vers un magasin de dessert local pour en manger et en  emporter. Voilà que les occupants israéliens entrent et sortent  tranquillement, grâce aux appareils d’Abbas-Dayton.      Fumer la narguilé    La scène du dessert n’est pas unique. Une  autre fois, et dans la même ville, les éléments de l’autorité de  Ramallah s’étaient retirés des rues de la ville pour que les soldats de  l’armée de l’occupation israélienne encerclent un café et fument le  narguilé avant de quitter les lieux ; merci à Abbas pour tous les  services qu’il rend aux occupants.  | 
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