28/03/2011
Deux membres du Jihad  islamique ont été tués hier à Gaza, « un autre a été blessé dans un  raid de l'aviation israélienne contre des objectifs situés à l'est de  Jabaliya », un camp de réfugiés au nord de la ville de Gaza, a déclaré  le chef des services d'urgence locaux Adham Abou Selmiya. Selon des  témoins, un drone israélien a visé une voiture, tuant ses deux occupants  et blessant trois personnes. Dans un communiqué, les Brigades al-Qods,  la branche armée du Jihad Islamique, ont confirmé que les deux hommes  appartenaient à l'organisation et ont promis de « riposter à ce crime au  moment et à l'endroit appropriés ». Une porte-parole de l'armée  israélienne a de son côté affirmé qu'« un appareil de l'armée de l'air a  attaqué ce matin une cellule de terroristes qui s'apprêtaient à tirer  une roquette contre Israël depuis le nord de la bande de Gaza ».
Cette frappe survient au lendemain d'appels au calme et à une trêve tacite avec Israël des principaux groupes de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas depuis 2007. Le Hamas a publié un communiqué hier qui ne fait pas référence au raid, mais appelle au calme. « Nous saluons l'accord des factions palestiniens s'engageant au calme et appelons tous les combattants sur le terrain à exécuter cet accord sans violation », indique le texte. « Le Hamas tient au consensus national (palestinien) et nous sommes engagés à un retour au calme aussi longtemps que l'occupant (israélien) fera de même », a affirmé de son côté Ismaïl Radwane, un dirigeant du Hamas. Le « consensus national palestinien » évoque la trêve annoncée par le mouvement islamiste en janvier 2009 à la suite de l'offensive israélienne « Plomb durci » contre la bande de Gaza. La réunion de samedi avait été convoquée par le Hamas avec la participation du Jihad islamique, une organisation radicale à laquelle ont été attribués la plupart des roquettes et obus tirés ces derniers jours vers le sud d'Israël. Le Jihad islamique s'est engagé lui aussi à respecter la trêve de facto dans les mêmes termes. « Tous les participants ont confirmé qu'ils respecteraient le consensus national en calmant les choses avec l'ennemi sioniste, a affirmé Khader Habi, un des chefs du Jihad islamique. Mais la situation va dépendre de la nature de l'attitude israélienne. »
Cette frappe survient au lendemain d'appels au calme et à une trêve tacite avec Israël des principaux groupes de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas depuis 2007. Le Hamas a publié un communiqué hier qui ne fait pas référence au raid, mais appelle au calme. « Nous saluons l'accord des factions palestiniens s'engageant au calme et appelons tous les combattants sur le terrain à exécuter cet accord sans violation », indique le texte. « Le Hamas tient au consensus national (palestinien) et nous sommes engagés à un retour au calme aussi longtemps que l'occupant (israélien) fera de même », a affirmé de son côté Ismaïl Radwane, un dirigeant du Hamas. Le « consensus national palestinien » évoque la trêve annoncée par le mouvement islamiste en janvier 2009 à la suite de l'offensive israélienne « Plomb durci » contre la bande de Gaza. La réunion de samedi avait été convoquée par le Hamas avec la participation du Jihad islamique, une organisation radicale à laquelle ont été attribués la plupart des roquettes et obus tirés ces derniers jours vers le sud d'Israël. Le Jihad islamique s'est engagé lui aussi à respecter la trêve de facto dans les mêmes termes. « Tous les participants ont confirmé qu'ils respecteraient le consensus national en calmant les choses avec l'ennemi sioniste, a affirmé Khader Habi, un des chefs du Jihad islamique. Mais la situation va dépendre de la nature de l'attitude israélienne. »
 « Il n'y a pas de cessez-le-feu. Là-bas (à Gaza), n'importe quel voyou  peut aller à l'encontre de la volonté des dirigeants », a répondu de son  côté à la radio militaire le ministre pour la Défense passive, Matan  Vilnaï. Le ministre de la Défense Ehud Barak  a également déclaré qu'« Israël n'acceptera pas ces tirs (de roquettes)  et continuera à les combattre avec tous les moyens possibles ». « Nous  ne voulons pas d'escalade, mais n'accepterons pas qu'on porte atteinte à  nos civils », a affirmé quant à lui le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu,  avant la séance hebdomadaire de son cabinet. Il a indiqué qu'une  batterie du système antimissile « Iron Dome » (« Dôme de fer ») avait  commencé à être mise en position près de Beersheva, capitale du désert  du Néguev, pour un test opérationnel. Le très vanté système « Iron  Dome », de conception israélienne, doit permettre d'intercepter des  roquettes d'une portée de 4 à 70 km lancées depuis le territoire de  Gaza. Chaque batterie compte un radar de détection et de pistage, un  logiciel de contrôle de tir et trois lanceurs équipés chacun de 20  missiles d'interception.
Depuis le début du mois, des dizaines de roquettes et d'obus de mortier ont été tirés vers Israël. Les représailles israéliennes ont fait dix morts palestiniens, dont quatre civils.
Côté palestinien, le président Abbas a eu samedi à Ramallah un entretien qualifié de « positif » avec des dirigeants du Hamas - une rencontre sans précédent depuis au moins deux ans - pour discuter de la réconciliation entre les deux factions rivales.
(Source : AFP)
Depuis le début du mois, des dizaines de roquettes et d'obus de mortier ont été tirés vers Israël. Les représailles israéliennes ont fait dix morts palestiniens, dont quatre civils.
Côté palestinien, le président Abbas a eu samedi à Ramallah un entretien qualifié de « positif » avec des dirigeants du Hamas - une rencontre sans précédent depuis au moins deux ans - pour discuter de la réconciliation entre les deux factions rivales.
(Source : AFP)