| [ 13/03/2011 - 03:20 ] | 
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|             Cisjordanie – CPI Nous venons de vivre la journée internationale de la femme, le mardi 8 mars 2011. C’est une fête pour rendre hommage à la femme et pour améliorer sa position. La femme  palestinienne reste cependant visée, poursuivie, persécutée  constamment, non seulement par les occupants israéliens, mais de plus  par les milices de l’autorité de Ramallah. Les femmes palestiniennes,  surtout les étudiantes, à tour de rôle, sont convoquées, interrogées,  humiliées. Ceux qui s’en prennent à elles ne sont pas seulement des  misogynes, ce sont aussi des monstres.      La députée Mansour    En cette occasion de la journée internationale de la femme, la députée du Conseil Législatif Palestinien Mona Mansour a confié à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que c’est la femme palestinienne qui fabrique  les hommes. Mais pas seulement, elle travaille et élève l’échelon  social, culturel, scientifique, politique. Elle participe toujours dans  les manifestations qui sortent condamner l’occupation israélienne. Elle  participe concrètement au combat face à l’occupation. Om Nidal Farahat est l’exemple à suivre,  ajoute la députée Mona Mansour. Elle est éducatrice, mère de plusieurs  martyrs, combattante, députée au Conseil Législatif Palestinien, elle  est active dans sa société. Les forces israéliennes d'occupation,  souligne Mansour, ont arrêté, depuis 1967, des milliers de femmes  palestiniennes, une dizaine de milliers dont huit cents durant  l’Intifada d’Al-Aqsa. Elle appelle à l’arrêt de la poursuite, de la convocation et de l’arrestation de la femme palestinienne : « Il faut qu’elle soit toujours honorée et non humiliée ». Les occupants israéliens visent  directement les femmes palestiniennes. 450 d’entre elles sont tombées en  martyre dont 110 durant la dernière guerre agressive israélienne menée  contre Gaza, fin 2008/début 2009.      Les étudiants poursuivis    Il y a peu de temps, les milices de  Ramallah ont convoqué plusieurs étudiantes de l’université Al-Najah.  Elles ont été interrogées sur leurs activités concernant leur appel à  mettre fin à la division. Ces milices n’arrêtent pas d’enquêter sur  des femmes, des filles, des étudiantes, et les accusent de soutenir la  résistance ; la résistance contre l’occupation est-elle devenue pour eux  un crime !? L’étudiante Sarah Ahmed a rapporté que les  milices ont convoqué sa copine qui venait de terminer ses études à  l’université. Ils lui ont demandé de travailler à leur compte, si elle  voulait travailler comme institutrice au ministère de l’éducation et de  l’enseignement. Toutefois, elle a refusé.      Défilé de mode    Et dans le dessein de pousser la société  palestinienne vers la décadence, la corruption, la débauche, les milices  de l’autorité de Ramallah organisent et encouragent à organiser des  défilés de mode, une fois à Ramallah, une autre à Bethléem. Cheikh Hamed Al-Bitawi, député du Conseil  Législatif Palestinien, s’est indigné de l’organisation de tels défilés  qui viennent l’encontre de la religion musulmane, à l’encontre de  l’intérêt palestinien. Ils font un grand tort au peuple palestinien. Comment pourrait-on parler d’un peuple qui  souffre de l’occupation, de la colonisation et de la judaïsation, s’il  pratique de telles actions ; on le voit désormais comme un peuple « aisé  qui organise des défilés de mode » !  | 
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