| [ 11/02/2011 - 14:57 ] | 
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|             Damas – CPI                  Le chef du bureau politique du Hamas,  Khaled Mechaal, a avertit du danger des influences extérieures sur la  question palestinienne, en affirmant que la division qui perdure est une  chose douloureuse qui doit être résolue par le dialogue et des règles  unanimes. Il a précisé qu’il n’y a pas de perspective de sortir de  l’état de division de la Palestine.    Mechaal a affirmé lors de sa rencontre  avec une délégation de l’Association des journalistes koweïtiens,  mercredi 9 février, que si les mouvements du Hamas et du Fatah s’assoient ensemble, cela  permettrait de résoudre les problèmes existants, en particulier si les  intentions sont bonnes. Il a également souligné que sans la volonté des  deux parties pour parvenir à la réconciliation sur une base purement  nationale, cette réconciliation ne se réalisera pas. Il a déclaré : « La crise de la réconciliation nationale palestinienne a lieu depuis 2009 au Caire, à cause du document égyptien et la manière de l’appliquer sur le terrain ». Il a assuré que la demande du Hamas est le recours à la démocratie et le principe de partage pour éviter de torpiller ce qui a été réalisé avec le Fatah pendant 9 mois au Caire. Il a exprimé ses regrets que le dialogue  de réconciliation soit arrivé au point mort après que soit initialement  convenu dans les réunions de Damas un accord sur tous les points qui  ont fait l’objet d’un différend entre le Hamas et le Fatah. Il a expliqué qu’il a été convenu de  former une commission électorale ainsi qu’un tribunal qui jugera de la  conformité des résultats des élections. C’est ainsi qu’un accord a été  convenu sur les termes de la direction provisoire de l’OLP, et la  nécessité de lui confier des missions qui ne seront pas entravées, et « nous avons découvert plus tard qu’elles avaient été omises du document égyptien ».  Il a souligné qu’il y avait également un  accord sur la reconstruction et la restructuration des services de  sécurité, et la formation d’un haut comité de sécurité qui élaborerait  les politiques en matière de sécurité et superviserait la bande de Gaza  et la Cisjordanie, à condition qu’il soit formé en conformité et que ses  responsabilité soient basées en Cisjordanie et à Gaza. Il a précisé : « Tous les points qui  ont été initialement convenus se trouvent dans le document égyptien, et  leur accord a été trouvé très rapidement sans aucun problème ». Il a également confirmé qu’il a été convenu lors de la réunion entre le Fatah et le Hamas,  le 18 octobre dernier, d’achever la réconciliation, mais la question a  été entravée et de nouvelles divergences d’opinion sont apparues. Concernant le sort du soldat israélien captif, Gilad Shalit, Mechaal a déclaré qu’il n’y a pas de réel progrès dans cette affaire, en particulier depuis que Benjamin Netanyahu a été nommé chef du gouvernement sioniste et qu’il ait introduit de nouvelles règles. Il a assuré : « Nous sommes soucieux de la libération du soldat Shalit, mais en échange de la libération de prisonniers palestiniens, avec le nombre et à la manière que nous voulons. Et le nombre que nous avons  demandé n’est pas excessif par rapport au nombre de détenus, c’est  notre droit naturel, et Israël manipule et négocie sur des détails ». Il a ajouté que l’armée sioniste tenait à  procéder à l’échange en considérant la fonction de soldat de Shalit, et  que l’armée protège ses soldats. Mais les responsables de la sécurité  étaient intransigeants, prétendant que la libération  d’un type défini de prisonniers palestiniens pourrait conduire au  chaos, à l’insurrection et à des actions militaires en Cisjordanie. Le chef du bureau politique du Hamas a affirmé que depuis ce jour-là, les choses n’ont pas bougé, et que la médiation allemande fut un échec.  | 
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