06 Février 2011 20:57 
     IRIB- Alors que, pour de nombreux analystes, le compte à rebours  a, déjà, commencé, pour le régime du Président égyptien, Hosni Moubarak,  les responsables israéliens sont profondément inquiets de sa chute.                          Le monde entier comprend, ou tout au moins déclare, qu’Hosni Moubarak  est le responsable de la rage justifiée de son peuple en insurrection et  qu’il doit, donc, quitter le pouvoir, voire, le pays, à l’instar du  Tunisien Ben Ali. Il n’y a que le régime d’Israël qui se distingue par  des réactions à l’opposé de ce que l’on entend, sur la scène  internationale. Les responsables du régime israélien se souviennent,  soudain, qu’il existe un accord de paix entre Israël et l’Égypte, et que  ce traité est un soit disant «atout stratégique», que le Président  Moubarak est un allié important, car, avec Moubarak, le régime d’Israël  était tranquille. L’insurrection du peuple égyptien équivaut aux yeux  des responsables de ce régime et de son Premier ministre, Benyamin  Netanyahou, à «une période d’instabilité et d’incertitude, pendant de  nombreuses années», dans la région. Dès le départ, Israël a tenté  d’empêcher la chute  du régime de Hosni Moubarak. La diplomatie israélienne a consisté à  faire valoir, auprès des Occidentaux, la nécessité d’assurer la  «stabilité» de l’Égypte et de «préserver» la paix, signée, il y a  trente-deux ans, avec L’Egypte. M. Netanyahou a, ouvertement, déclaré  qu’il était préoccupé par la perspective d’un changement de régime en  Égypte. C’est, aussi, le même son de cloche, chez Shimon Perez.  «Quelles que soient les critiques, dont il fait l’objet, sa  contribution à la paix, pour moi, ne sera jamais oubliée , a-t-il  déclaré. Mais M. Perez semble oublier que les pourparlers de paix sont  bloqués, depuis six mois, à cause du refus israélien de geler la  colonisation, à al-Qods et en Cisjordanie. Peu importe, les souffrances  du peuple égyptien, ce qui intéresse le régime israélien, c’est de  préserver un allié de taille, que les masses, en Egypte, soient  étouffées par la dictature ou qu’elles crèvent de faim, ce n’est pas  l’affaire de Tel-Aviv.