| [ 16/02/2011 - 15:07 ] | 
|             |        
|             Al-Qods occupée – CPI                  Le journal sioniste Yediot Aharonot  a affirmé dans son édition de mercredi 16 janvier que les autorités de  l’occupation ont renforcé leur coopération militaire avec le Caire en permettant aux troupes égyptiennes de se déployer dans la péninsule du Sinaï pour protéger les installations et gazoducs.    Le bureau du Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, s’est refusé à tout commentaire, sans nier ni confirmer ces informations. Le journal a précisé : « Israël  permettra aux forces égyptiennes de se stationner au Sinaï pour une  durée déterminée jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de contrôler la  rébellion des tribus bédouines locales ». Le journal lui-même a affirmé que Omar  Soulaymane, vice-président du président égyptien déchu, a demandé à  l’entité –il semblerait que cela ait  eu lieu au début des manifestations en Egypte- de permettre à 3500  militaires égyptiens d’entrer au Sinaï pour protéger la résidence de  Moubarak à Charm al-Cheikh, et les bâtiments officiels à Rafah divisé  entre l’Egypte et la bande de Gaza. L’entité a approuvé une partie de la requête et a permis le déploiement de deux régiments de moins de 700 soldats, selon le Yediot Aharonot.  Au début du mois de février, des inconnus  avaient fait exploser un gazoduc qui fournissait la Jordanie au nord du  Sinaï, ce qui a poussé les autorités égyptiennes à couper  l’approvisionnement sur deux conduites dont l’une livrant du gaz à  l’entité sioniste. Les annexes du traité  de paix israélo-égyptien de 1979 prévoient la démilitarisation du Sinaï,  où est déployée depuis 1981 une force multinationale de contrôle (MFO -  Multilateral Force and Observers) qui est garante de l'accord. L’entité  n'a accepté qu'une seule dérogation aux avenants du traité de paix en  permettant en 2005 qu'un régiment de gendarmes égyptiens prenne position  au passage frontalier de Rafah.  | 
Pages
▼