07 Janvier 2011 13:01
IRIB- Pour six personnes sur dix, dans le monde, la corruption a augmenté, au cours de ces trois dernières années. Une personne sur quatre déclare, par ailleurs, avoir payé des pots-de-vin, au cours de l’année écoulée. Ce sont les conclusions du Baromètre mondial de la corruption, une enquête d’opinion mondiale, publiée, aujourd’hui, par «Transparency International» (TI), à l’occasion de la Journée Mondiale des Nations Unies contre la corruption. Selon ce baromètre, le régime sioniste est le régime le plus corrompu du monde. Les dirigeants du régime sioniste sont impliqués dans des scandales de moeurs et financiers. L'ancien Président israélien, Moshe Katsav, a été reconnu coupable de viols, jeudi, par un tribunal de Tel-Aviv, une condamnation, sans précédent. La peine sera prononcée, ultérieurement, à une date non fixée, pour le moment. Moshe Katsav a démissionné, en juin 2007, de ses fonctions de président, deux semaines avant la fin de son mandat de sept ans. Il a été déclaré coupable du viol d'une de ses collaboratrices, à deux reprises, en 1998, alors qu'il était ministre du Tourisme, ainsi que d'agressions sexuelles et harcèlement sur deux autres femmes qui ont travaillé à ses côtés, après son accession à la présidence, en 2000. Il encourt de quatre à seize ans d'emprisonnement. L'ancien Premier ministre du régime sioniste, Ehud Olmert, a été, officiellement, reconnu, en 2010, comme le principal suspect d'un énorme scandale immobilier, à Qods, après que la justice a levé un ordre de censure sur son nom. Un tribunal de la ville a fini, en 2010, par lever le black-out sur le nom d'Olmert et permis, ainsi, de révéler le nom du principal suspect de l'affaire, auparavant décrit comme "une haute personnalité publique" et dont les initiales correspondaient à celles d'Olmert. Ehud Olmert était accusé d'avoir reçu un pot-de-vin de 700.000 euros, lorsqu'il était maire de la ville de Qods, dans les années allant de 1993 à 2003. A cela s'ajoute le fait qu'un rabbin sioniste a été reconnu coupable du viol sexuel, il y a trois ans, de deux fillettes et d'un jeune garçon palestiniens. En un mot, la corruption ne cesse de prendre de l’ampleur, au sein d'un régime sioniste, dont l'existence illégitime repose sur l'agression, le racisme, l'occupation, le crime et la guerre.