13 Décembre 2010 10:11 
IRIB - Partis, Knesset, police et armée,  tout y passe! Catégorique, l'opinion publique israélienne tranche; c'est  une large majorité, 90%, qui les juge comme les institutions les plus  corrompues d'Israël.                         Il s'agit, justement, d'un sondage effectué, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte  contre la corruption, par l’organisation israélienne "Transparence".  Aux yeux des sondés, la corruption s'est généralisée, dans le paysage  politique israélien, mais c'est l'armée qui a battu le record de  corruption, aussi bien, au niveau éthique, que social. L'intéressant  c'est que différents centres d’études et de recherches du régime  sioniste avaient, l'année passée, mis en garde  contre ce fléau et avaient annoncé que la corruption, chez les hommes  d’Etats, de premier rang, menacerait l’existence même de ce régime, dans  les années à venir. Le journal "Haaretz" avait, déjà, évoqué la  corruption politique, économique et éthique, chez les autorités  et les  hommes d’Etats de  ce régime. "Yediot Aharonot"  et "Haaretz" figurent,  parmi les journaux israéliens, qui, dans des  articles détaillés,  passent au crible l'ampleur de la décadence éthique du régime de  Tel-Aviv, dont le Président Shimon Peres, qui en est aussi l’un des  co-fondateurs, ne mâche pas ses mots. Selon lui, les Israéliens  travaillent de l’intérieur à leur propre anéantissement, et, de ce fait,  Israël est condamné à l’implosion. Or, le grand paradoxe, c'est que les  autorités du régime sioniste s'emploient à prouver que la société  israélienne est une société religieuse, exempte de toutes sortes de  corruption politique, éthique et sociale.  Selon "Haaretz", les  tribunaux de ce régime veillent à ce que rien ne filtre sur la  corruption morale qui entache les militaires sionistes. Au cours de ces  dernières années, le dossier sur la corruption de Moshe Katzav, l’ancien Président du régime sioniste, le poussant vers la porte  de sortie, en est un exemple flagrant. En outre, les dossiers de  corruption financière et des malversations des Premiers ministres  israéliens, dont ceux d'Ehud Olmert et de Benyamin Netanyahou, sont  toujours ouverts, que les hostilités entre les partis et les rivalités  électorales font émerger, de temps en temps, sur la scène politique israélienne.