| [ 15/12/2010 - 11:54 ] | 
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|             Londres – CPI Amnesty s'est opposée aux amendements  proposés par le gouvernement britannique pour protéger les criminels de  guerre lors de leurs visites à Londres, en l'appelant à renoncer aux  mesures proposées pour mettre fin à la publication des mandats d'arrêt  des tribunaux britanniques contre les criminels de guerre qui visitent  l'Angleterre. Amnesty a déclaré que la Chambre  des Communes a commencé, avant-hier lundi 13/12, à débattre sur les  mesures proposées dans le projet de loi sur la responsabilité sociale et  la réforme de la police qui exigeront pour la première fois l'accord du  procureur général en Grande-Bretagne pour obtenir un mandat d'arrêt. Elle a ajouté : Le principe de la  législation internationale permettait de juger les personnes accusées de  crimes très dangereux comme la torture, devant les tribunaux  britanniques même si ces crimes ont été commis à l'extérieur de la  Grande-Bretagne et par des citoyens étrangers. Elle a réfuté les déclarations du  gouvernement britannique selon lesquelles le système de publication des  mandats d'arrêt pour crimes de guerres donnerait lieu à des abus par des  groupes politiques qui présenteraient des preuves faibles. Mais le  gouvernement n'a donné aucun exemple d'émission de mandats d’arrêt par  les tribunaux britanniques dans de telles conditions. La directrice de la branche d'Amnesty en Angleterre, Kate Allen, a déclaré que « les  députés britanniques doivent soutenir les victimes de guerres et de la  torture, et garantir l'échec de ces mesures dangereuses du nouveau  projet de réforme de la police », en s'interrogeant : « quel  est ce genre de réforme qui permettra aux personnes soupçonnées d’avoir  commis les pires crimes de se soustraire à la justice ? » Elle a souligné que l'adoption de telles  mesures enverra un message négatif et le Royaume-Uni risquerait d'être  vu comme un refuge pour les criminels de guerre et les tortionnaires. Ces mesures britanniques font suite à la  colère de l'entité sioniste face aux nombreuses tentatives d'obtenir des  mandats d'arrêt contre les criminels de guerre sionistes, et le  gouvernement britannique avait promis de modifier les lois en leur  faveur.  | 
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