Publié le 24-11-2010 
                   Un officier supérieur israélien  vient de trouver la mort dans un crash d’hélicoptère au Cameroun. Comme  le fait remarquer un internaute,  "il faut un événement de ce type pour qu’on réalise à quel point les  mercenaires israéliens, bras armés occultes de leur gouvernement, sont  étroitement liés, comme acteurs de premier ordre, à la dictature de Biya  au Cameroun". Et sous de nombreuses autres latitudes, peut-on ajouter.
Voici l’information diffusée par l’agence APA, reprise ensuite par l’AFP.Un officier supérieur israélien trouve la mort dans un crash d’hélicoptère au Cameroun 23 novembre 2010 dans Dépêches, Société APA-Douala (Cameroun)
Le commandant du Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité spéciale de lutte contre le grand  banditisme et la piraterie maritime au Cameroun, le colonel Avraham  Avir Silvan, de nationalité israélienne, a trouvé la mort lundi dans un  crash d’hélicoptère avec six de ses compagnons, a appris APA de sources  concordantes.
Selon des sources militaires qui ont confirmé le décès  de tous les occupants de l’hélicoptère de fabrication belge, le colonel  Avir Sirvan est parti de Douala lundi matin pour Yaoundé la capitale où  il devrait rencontrer les autorités alors que le Cameroun s’apprête à  commémorer le cinquantenaire de l’armée la semaine prochaine.
L’accident est survenu dans la localité d’Eseka, située à une centaine de kilomètres de la capitale, Yaoundé, et l’épave retrouvée le même jour en fin d’après-midi.
D’autres sources indiquent que l’hélicoptère aurait  heurté de plein fouet un pylône d’un opérateur de téléphonie mobile  juché sur une montagne.
Ancien colonel de l’armée israélienne où il a été entre  autres, fondateur en 1960 de l’unité d’élite Duvdevan, Avir Silvan a été  également conseiller militaire à l’ambassade d’Israël au Cameroun avant  de prendre sa retraite.
Il y a quelques années, il a été nommé par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, comandant du BIR avec pour missions principales, la lutte contre le grand  banditisme, les fameux « coupeurs de route » qui sévissent dans la  partie septentrionale du pays, frontalière du Nigeria et du Tchad.
Depuis deux ans, il commandait également le BIR stationné à Bakassi afin de lutter contre la piraterie maritime.
Ces derniers temps, certaines sources proches de l’armée  l’annonçaient comme probable commandant de la Direction de la sécurité  présidentielle (DSP).