| [ 06/11/2010 - 15:42 ] | 
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|             Gaza - CPI  Le Haut Comité National de soutien aux  prisonniers, a accusé les autorités occupantes d'essayer de donner une  couverture juridique aux pratiques et violations sionistes criminelles  contre les prisonniers, loin des médias, à travers l’adoption de  nouvelles lois oppressives. Le responsable médiatique du Comité, Riad  al-Ashkar, a dit : «L’occupation invente des méthodes pour durcir les  conditions de vie des détenus dans les prisons sionistes et la réduction  de leurs droits, où le gouvernement sioniste tente de présenter un  nouveau projet de loi à la commission ministérielle des affaires  législatives, lors de sa prochaine réunion demain dimanche 7/11, qui  interdit aux prisonniers de voir leur avocat durant une année complète, à  partir de son arrestation, et annuler la loi actuelle qui permet aux  prisonniers de s'entretenir avec un avocat après 21 jours de son  arrestation». Il a ajouté qu’après l’adoption de cette  loi, il serait très difficile de savoir les méthodes de tortures et  violations pratiquées contre les prisonniers, notamment pendant la  période d'enquête, où les signes de fatigue et traces de tortures sont  visibles sur le prisonnier, alors qu’après une année ces signes  disparaîtront, car cette longue durée permettra aux geôliers sionistes  d’utiliser toutes les méthodes de tortures interdites contre les  prisonniers. Il a montré que l’interdiction aux  prisonniers de voir leurs avocats durant toute cette période rend très  difficile de savoir les conditions des détenus, ni  les accusations  présentées par les autorités occupantes contre eux, ni même de savoir  leurs aveux, ni la façon de se défendre, ce qui laisse le prisonnier   sous la merci et les pressions des sionistes qui imposent les  verdicts  et sanctions qu’ils veulent, sans aucun contrôle.  Le Haut Comité National a appelé les  organisations des droits de l’homme d'intervenir avant que cette loi ne  soit une réalité et soit imposée contre les détenus dans les prisons de  l’occupation, et surtout que l'occupation possède de nombreux précédents  de violation contre la loi internationale et les droits de l’homme,  sous le silence ferme de la communauté internationale et des pays arabes  face aux  crimes sionistes.  | 
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