| [ 03/11/2010 - 22:55 ] | 
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|             Cisjordanie – CPI Les occupants israéliens détruisent,  brûlent les oliviers des Palestiniens et volent leurs fruits. Et pour  faire plus de mal, ils laissent des sangliers courir dans les fermes  palestiniennes, dans le dessein de ruiner la saison de l’olive et de  blesser les fermiers.      Peur atroce    L’agriculteur Hamed Mahmoud, du village de  Orta, au sud de Naplouse, dit que les fermiers de Cisjordanie  ressentent une peur réelle de ces sangliers sauvages, une peur du même  niveau que celle qu’ils éprouvent à cause des occupants israéliens et de  leurs colons sionistes. Ils craignent également les prix en hausse, les  commerçants tricheurs. Mais maintenant, le danger immédiat est  ces sangliers sauvages relâchés par les colons sionistes vers les fermes  des Palestiniens. C’est vers le soir que ces bêtes apparaissent, ce qui  oblige les agriculteurs palestiniens à quitter leurs terres plus tôt  que prévu. Le fermier Khaled Mohammed, du village de  Hawara, est parti vers sa terre pour cueillir ses olives, tôt. Mais  « dès que je me suis approché d’un tas d’arbustes, et avant d’arriver à  ma terre, une dizaine de sangliers m’ont attaqué ». « Ils m’ont cassé un pied et m’ont causé  des bleus partout dans le corps. Grâce à Allah (le Tout Puissant), les  sangliers (des colons sionistes) ne m’ont pas tué », ajoute-t-il. L’agriculteur Khalil Awda, du village  Al-Laban, dit qu’il s’est retrouvé obligé de se réfugier dans un arbre  et d’attendre le départ d’une immense bête.      De faux prétextes    Ces sangliers sont relâchés pour  l’équilibre de la nature, prétextent les autorités de l’occupation  israélienne. Cependant, lâcher autant de ces bêtes ne fait que  déséquilibrer la nature, dit l’expert de l’environnement Salah Mahmoud. Ainsi, ces bêtes constitueront un vrai problème. Elles attaquent les fermiers et leurs biens.      Les animaux en Cisjordanie    En jetant un œil sur le quotidien des  Palestiniens, on remarque que ces bêtes sauvages attaquent les  agriculteurs palestiniens partout en Cisjordanie, à Tobas, à Al-Khalil, à  Ramallah, à Silfit, à Naplouse, à Tulkarem, à Jénine, et on en passe.  Partout, ces sangliers sèment la peur et la dévastation. Relâcher ces animaux fait partie de la  politique israélienne de guerre, une politique adoptée contre tout ce  qui est palestinien dont l’olivier béni, dit Khaled Mansour, activiste  dans la lutte contre la colonisation et le mur de séparation  discriminatoire. Et c’est un moyen pour gêner les  agriculteurs palestiniens dans leur travail, au point qu’ils se lassent  et quittent leurs terrains, un moyen pour les voler et les annexer aux  colonies sionistes. Plusieurs associations agricoles appellent les fermiers à être attentifs et à se protéger contre ces sangliers. Le ministère palestinien de l’agriculture a  essayé de lutter contre ce phénomène. Le manque de moyens et le nombre  croissant de sangliers lâchés par les colonies sionistes rendent  inefficace cette lutte, dit l’ingénieur Sayel Ahmed, de la ville de  Ramallah. Même si les fermiers luttent contre ces  bêtes, en les tuant parfois quand cela leur est possible, leur nombre ne  fait qu’augmenter. Ils marchent en groupe de dix à trente, semant la  peur. L’agriculteur Ali Douwikat, de la ville de  Jénine, dit que le ministre de l’agriculture de Ramallah ne fait rien  pour combattre ce danger. Il ne fait que parler. Les fermiers appellent les institutions du  domaine à les aider à combattre ce phénomène réellement dangereux et  inquiétant, causant la perte de milliers de dollars, en plus de la peur  et des dommages corporels.  | 
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