Par French Moqawama
Commémorant la naissance du mouvement du Jihad islamique (23ème année) et le martyre de Fathi Shiqaqi (15ème année), fondateur et secrétaire général du mouvement assassiné par le Mossad, le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique, Ramadan Shallah, a adressé trois messages, l’un aux combattants du mouvement, l’autre aux masses de « notre peuple palestinien » et le troisième aux « masses de notre nation arabo-islamique ».
Dans le premier message, il a déclaré :
« Nous commémorons le martyre du fondateur du mouvement, dr. Fathi Shiqaqi (photo ci-contre), en tant que pensée, voie et projet que le martyr Shiqaqi a portés et pour lesquels il est tombé martyr. Lorsque nous commémorons la naissance du mouvement, c’est la naissance d’un parcours de combat qui est né des profondeurs de la blessure, de la souffrance et de la tragédie de notre peuple et de notre nation, la tragédie de la Palestine. Le choix de Shiqaqi était clair : l’islam est la doctrine, la loi et la méthode de la vie, et la Palestine, toute la Palestine, est le but de la libération, et le jihad et la résistance sont la voie de la libération.
Commémorer la naissance du mouvement signifie concrétiser l’appartenance réelle et rester fidèles à ces objectifs, dans notre pensée, notre travail, notre comportement, notre morale, et tout ce qui nous concerne. Tout cela, nous devons le mettre en pratique en toute modestie, que ce soit dans notre relation avec nous-mêmes ou dans notre relation avec les autres…
Dans tous les cas, nous nous rappelons que Shiqaqi fut un projet de martyre sur la voie de la victoire et de la libération. Shiqaqi n’était pas, comme vous le savez tous, celui qui réclamait la vie ici-bas, il ne recherchait ni poste ni pouvoir, ni rien de tout ce qui est passager dans cette vie.
Shiqaqi fut un pensée, une voie, une ligne politique distincte.. Il ne connaissait ni la trêve, ni les concessions, ni les flatteries, ni la ruse, ni la complaisance politique au détriment des principes et des constances, car bien qu’il ait été attentif à l’unité, avec une profonde conscience et une grande maturité, il n’avait pas foi dans les solutions à mi-chemin dans notre conflit avec l’ennemi sioniste…
Aujourd’hui nous disons : notre appartenance à Shiqaqi signifie l’appartenance à ses principes, à ses idées, à sa ligne, sa voie, ses positions et sa détermination.
Le deuxième message s’adresse à notre peuple palestinien, partout où il se trouve : il est devenu clair que le choix des négociations est arrivé à une impasse… Nous demandons en toute sincérité et responsabilité : pourquoi cette insistance de la part de la direction de l’Autorité palestinienne à ce choix. Indiquez nous un seul peuple dans l’histoire qui ait lancé face à son ennemi qui occupe sa terre le slogan « la seule alternative aux négociations ce sont les négociations » ! Indiquez-nous un seule peuple qui ait accepté de s’emprisonner soi-même, de se poursuivre soi-même, de se réprimer soi-même pour protéger et maintenir la sécurité de son ennemi qui occupe sa terre ! Cette absurdité doit cesser, car elle bafoue la dignité de la Palestine et de notre peuple. Sinon, nous percevons un complot énorme qui nous fait craindre ce qui peut découler de ces négociations entre l’Autorité et l’ennemi, la liquidation de la cause, l’achèvement du conflit et la reconnaissance finale et absolue du droit à l’existence de l’entité sioniste, comme une part naturelle de la région.
Nous avons vu et entendu les préliminaires de cela dans des déclarations suspectes qui font allusion à la possibilité de reconnaître la judaïté de l’Etat sioniste, prélude à l’expulsion de notre peuple dans les territoires de 48 et l’abandon de 5 millions de réfugiés en exil.. Aujourd’hui, nous tirons la sonnette d’alarme et mettons en garde contre une troisième nakba, conséquence de l’insistance sur la voie des négociations avec l’ennemi et sur le slogan qu’il n’y a aucune alternative aux négociations.
Pour affronter cette nakba prévisible, nous réclamons le retrait entier des négociations avec l’ennemi, la fin de la division de la scène palestinienne, l’unification autour de la lutte et de la résistance, oui, la résistance et le jihad pour affronter et faire échec à tous les plans de l’ennemi sioniste et les risques de son agression contre notre peuple, notamment dans la bande de Gaza.
Le troisième message s’adresse aux masses de notre nation arabo-islamique :
Nous nous adressons aux peuples car nous avons cessé de compter sur les gouvernements et les régimes qui ont abandonné la Palestine et toutes les questions vitales de la nation. Nous disons que la Palestine n’est pas la cause du seul peuple palestinien, et Israël n’est pas un danger sur la Palestine et son peuple seulement, mais le projet sioniste menace toute la nation…
Si quelqu’un pense qu’en tournant le dos à la Palestine et à al-Qods, il assurerait sa propre survie, il se fait des illusions. Si la Palestine est définitivement perdue et qu’"Israël"reste au cœur de la nation, personne ne pourra survivre au déluge du projet américano-sioniste pour la domination de la région et du monde. La partition actuelle, l’esprit local et le slogan « que chacun s’occupe de soi » ne sont pas la voie du salut, mais plutôt celui de la perdition, dans ce monde et dans l’autre.
Le projet de l’ennemi consiste aujourd’hui à diviser ce qui est partagé et à partager encore plus, à faire éclater et désintégrer la nation, en déclenchant les incendies et les séditions.. Regardez du côté de l’Irak et de l’Afghanistan, et ce qui se prépare pour le Liban, la Syrie et l’Iran… Regardez la grande catastrophe qui attend le Soudan avec la menace du détachement du sud du pays dont la superficie est 23 fois supérieure à celle de la Palestine, ce qui veut dire que c’est un nouveau "Israël" avec d’énormes capacités qui va naître en Afrique pour encercler les Arabes, et notamment l’Egypte.
Si l’entité sioniste parvient à échapper aux conséquences de son crime en Palestine et à vivre dans cette région, au cœur de la nation des arabes et des musulmans, il faudrait dire adieu à cette nation, car la présence de cette entité ne peut apporter aucune forme de paix, mais plutôt les guerres et la ruine. C’est pourquoi il faut que le mot d’ordre de tous les sincères, les croyants, les dignes de cette nation doit être la disparition d’"Israël". Cette entité vit aujourd’hui une crise existentielle, elle ressent le danger de sa disparition, et elle disparaîtra, par la volonté de Dieu.
Ramadan Shallah, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique.
PHOTOS DE LA COMMEMORATION DE LA NAISSANCE DU JIHAD ISLAMIQUE, A GAZA, LE 29 OCTOBRE 2010.
« Nous commémorons le martyre du fondateur du mouvement, dr. Fathi Shiqaqi (photo ci-contre), en tant que pensée, voie et projet que le martyr Shiqaqi a portés et pour lesquels il est tombé martyr. Lorsque nous commémorons la naissance du mouvement, c’est la naissance d’un parcours de combat qui est né des profondeurs de la blessure, de la souffrance et de la tragédie de notre peuple et de notre nation, la tragédie de la Palestine. Le choix de Shiqaqi était clair : l’islam est la doctrine, la loi et la méthode de la vie, et la Palestine, toute la Palestine, est le but de la libération, et le jihad et la résistance sont la voie de la libération.
Commémorer la naissance du mouvement signifie concrétiser l’appartenance réelle et rester fidèles à ces objectifs, dans notre pensée, notre travail, notre comportement, notre morale, et tout ce qui nous concerne. Tout cela, nous devons le mettre en pratique en toute modestie, que ce soit dans notre relation avec nous-mêmes ou dans notre relation avec les autres…
Dans tous les cas, nous nous rappelons que Shiqaqi fut un projet de martyre sur la voie de la victoire et de la libération. Shiqaqi n’était pas, comme vous le savez tous, celui qui réclamait la vie ici-bas, il ne recherchait ni poste ni pouvoir, ni rien de tout ce qui est passager dans cette vie.
Shiqaqi fut un pensée, une voie, une ligne politique distincte.. Il ne connaissait ni la trêve, ni les concessions, ni les flatteries, ni la ruse, ni la complaisance politique au détriment des principes et des constances, car bien qu’il ait été attentif à l’unité, avec une profonde conscience et une grande maturité, il n’avait pas foi dans les solutions à mi-chemin dans notre conflit avec l’ennemi sioniste…
Aujourd’hui nous disons : notre appartenance à Shiqaqi signifie l’appartenance à ses principes, à ses idées, à sa ligne, sa voie, ses positions et sa détermination.
Le deuxième message s’adresse à notre peuple palestinien, partout où il se trouve : il est devenu clair que le choix des négociations est arrivé à une impasse… Nous demandons en toute sincérité et responsabilité : pourquoi cette insistance de la part de la direction de l’Autorité palestinienne à ce choix. Indiquez nous un seul peuple dans l’histoire qui ait lancé face à son ennemi qui occupe sa terre le slogan « la seule alternative aux négociations ce sont les négociations » ! Indiquez-nous un seule peuple qui ait accepté de s’emprisonner soi-même, de se poursuivre soi-même, de se réprimer soi-même pour protéger et maintenir la sécurité de son ennemi qui occupe sa terre ! Cette absurdité doit cesser, car elle bafoue la dignité de la Palestine et de notre peuple. Sinon, nous percevons un complot énorme qui nous fait craindre ce qui peut découler de ces négociations entre l’Autorité et l’ennemi, la liquidation de la cause, l’achèvement du conflit et la reconnaissance finale et absolue du droit à l’existence de l’entité sioniste, comme une part naturelle de la région.
Nous avons vu et entendu les préliminaires de cela dans des déclarations suspectes qui font allusion à la possibilité de reconnaître la judaïté de l’Etat sioniste, prélude à l’expulsion de notre peuple dans les territoires de 48 et l’abandon de 5 millions de réfugiés en exil.. Aujourd’hui, nous tirons la sonnette d’alarme et mettons en garde contre une troisième nakba, conséquence de l’insistance sur la voie des négociations avec l’ennemi et sur le slogan qu’il n’y a aucune alternative aux négociations.
Pour affronter cette nakba prévisible, nous réclamons le retrait entier des négociations avec l’ennemi, la fin de la division de la scène palestinienne, l’unification autour de la lutte et de la résistance, oui, la résistance et le jihad pour affronter et faire échec à tous les plans de l’ennemi sioniste et les risques de son agression contre notre peuple, notamment dans la bande de Gaza.
Le troisième message s’adresse aux masses de notre nation arabo-islamique :
Nous nous adressons aux peuples car nous avons cessé de compter sur les gouvernements et les régimes qui ont abandonné la Palestine et toutes les questions vitales de la nation. Nous disons que la Palestine n’est pas la cause du seul peuple palestinien, et Israël n’est pas un danger sur la Palestine et son peuple seulement, mais le projet sioniste menace toute la nation…
Si quelqu’un pense qu’en tournant le dos à la Palestine et à al-Qods, il assurerait sa propre survie, il se fait des illusions. Si la Palestine est définitivement perdue et qu’"Israël"reste au cœur de la nation, personne ne pourra survivre au déluge du projet américano-sioniste pour la domination de la région et du monde. La partition actuelle, l’esprit local et le slogan « que chacun s’occupe de soi » ne sont pas la voie du salut, mais plutôt celui de la perdition, dans ce monde et dans l’autre.
Le projet de l’ennemi consiste aujourd’hui à diviser ce qui est partagé et à partager encore plus, à faire éclater et désintégrer la nation, en déclenchant les incendies et les séditions.. Regardez du côté de l’Irak et de l’Afghanistan, et ce qui se prépare pour le Liban, la Syrie et l’Iran… Regardez la grande catastrophe qui attend le Soudan avec la menace du détachement du sud du pays dont la superficie est 23 fois supérieure à celle de la Palestine, ce qui veut dire que c’est un nouveau "Israël" avec d’énormes capacités qui va naître en Afrique pour encercler les Arabes, et notamment l’Egypte.
Si l’entité sioniste parvient à échapper aux conséquences de son crime en Palestine et à vivre dans cette région, au cœur de la nation des arabes et des musulmans, il faudrait dire adieu à cette nation, car la présence de cette entité ne peut apporter aucune forme de paix, mais plutôt les guerres et la ruine. C’est pourquoi il faut que le mot d’ordre de tous les sincères, les croyants, les dignes de cette nation doit être la disparition d’"Israël". Cette entité vit aujourd’hui une crise existentielle, elle ressent le danger de sa disparition, et elle disparaîtra, par la volonté de Dieu.
Ramadan Shallah, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique.
PHOTOS DE LA COMMEMORATION DE LA NAISSANCE DU JIHAD ISLAMIQUE, A GAZA, LE 29 OCTOBRE 2010.