Mardi, 23 Novembre 2010 08:25 
IRIB - Le projet de loi sur Qods et le  Golan, présenté au parlement du régime sioniste, a eu de vastes  répercussions dans les médias israéliens et régionaux.                         La Knesset a voté lundi en faveur d'un projet de loi controversé  stipulant un référendum avant tout retrait du plateau syrien du Golan et  de Qods-Est, imposant ainsi un préalable à la conclusion de tout traité  de paix avec la Syrie et les Palestiniens. Le texte a été  définitivement adopté par 65 voix contre 33. Ce texte devenu loi, déposé  par Yariv Levin, un député du Likoud (droite), le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, stipule  qu'un référendum devra être organisé avant l'application de tout accord  prévoyant un retrait de n'importe quel territoire annexé par Israël.  Avec l’adoption de ce projet de loi, le parlement israélien s'est mis en  état d’alerte pour adopter le texte et a demandé à tous les députés  d’annuler leurs visites en étrangers ou leur participation aux  conférences et réunions. Le projet de loi préliminaire pour le retrait  du Golan et de Qods, proposé, il y a trois ans, par les partis de la Droite,  avait subordonné tout retrait éventuel de l’armée israélienne du Golan  et de Qods à l’accord du parlement et à la tenue du référendum. Mais  avec les changements introduits dans ce texte, il n’y aura plus besoin  de référendum sur le retrait de Qods et du Golan tandis que l’accord de  deux tiers des 120 parlementaires sera la condition nécessaire au  retrait éventuel de la région. Cela signifie, pourtant, que le parlement  israélien doit obtenir la voix d’au moins 80 députés pour pouvoir  rendre les terres arabes à leurs propriétaires. Le chef du Likoud, Zéev  Elkin a qualifié d’historique ce projet de loi dont l’adoption est  importante non seulement pour le cabinet de Netanyahu mais aussi pour  ses successeurs, rappelant qu’ainsi, aucune souveraineté en Israël, ne  pourra décider, simplement, du retrait du Golan et de Qods. Israël  occupe Qods, à majorité palestinienne, et le plateau du Golan, réclamé par la Syrie, depuis la guerre  de juin 1967, et les a annexés respectivement en juin 1967 et en 1981.  Ces annexions n'ont pas été reconnues par la communauté internationale,  pour qui Qods et le Golan sont toujours des territoires occupés. Les  Palestiniens veulent faire de Qods la capitale de leur futur Etat,  tandis que la Syrie exige pour conclure un traité de paix la restitution  totale du Golan. Mais avec ce nouveau texte adopté, le cabinet de  Netanyahu et les fractions s’alignant sur ses politiques, voulaient en  effet transmettre aux Palestiniens voire au monde entier ce message  qu'il n'y aurait pas de retrait de ces régions.