Publié le 10-11-2010 
                   Tandis qu’à Lille, Martine  Aubry faisait une grosse inflation de soutien au CRIF, à quelques  kilomètres de là, le village de Gondecourt décernait son prix annuel au  journaliste Charles Enderlin, pour son livre « Un enfant est mort ».                      
Le « Prix  Gondecourt » est un clin d’œil au célèbre Prix Goncourt. Créé en 2002  dans ce village de 4.000 habitants du département du Nord, et attribué à  une œuvre de journaliste, il a compté parmi ses lauréats le reporter  Denis Robert, pour son livre sur l’affaire Clearstream, ou encore les  auteurs d’une enquête sur la richissime famille nordiste des Mulliez,  propriétaires d’Auchan.
« Un enfant est mort » (éditions « Don Quichotte »)  raconte, à la première personne, la chasse aux sorcières dont a été la  cible le correspondant de France 2 en Israël Charles Enderlin, coupable,   aux yeux du CRIF, d’avoir fait  un reportage sur la mort de l’enfant  Mohamed Al-Dura, tombé sous les balles israéliennes à Gaza en septembre  2000.
En décernant lundi son prix 2010 à Enderlin, le jury du  Gondecourt aura donc mouché non seulement le Goncourt (attribué le même  jour au raciste Michel Houellebecq), mais aussi les fanatiques du lobby  israélien en France, et leur servante Martine Aubry.
Rappelons que Martine Aubry, maire de Lille et candidate  putative à la présidentielle de 2012, a déféré lundi  à une convocation  du CRIF. Devant un parterre attentif, elle y a annoncé, outre sa  condamnation de la campagne BDS, la relance du jumelage de Lille avec  Safed, la ville la plus raciste d’Israël.
CAPJPO-EuroPalestine.