Publié le 25-11-2010 
                   Tandis que le bruit d’une nouveau report, d’une deuxième reculade, court, concernant le procès des inculpés BDS de Mulhouse,  ces derniers appellent à maintenir la mobilisation et à se retrouver le  plus nombreux possible devant le tribunal, lundi matin 29 novembre, qui  sera la date de la Journée Internationale de solidarité avec la Palestine.
 Avec  un CRIF et autres Ghozlan-Goldnadel, qui se déchainent contre le  boycott des produits israéliens, mais qui demandent l’interdiction d’une  exposition photo sur Gaza et lâchent leurs chiens pour obtenir sa  fermeture.
 Avec  une ministre qui a menti sur toute la ligne, en déclarant au parlement  que les actions de boycott des produits "israéliens" ne constituaient  PAS une infraction, dans la mesure où les services de police présents  n’avaient constaté ni violence, ni produits casher visés, et qui va  ensuite dire le contraire lors d’un diner du CRIF....
 Avec  des magistrats qui commencent à souligner l’énormité de la circulaire  de l’ex-ministre de la justice, la qualifiant d’"attentat juridique" et  en soulignant qu’il n’y a pas "discrimination" quand un boycott est  légitime...
 Avec une campagne de boycott qui se développe au niveau mondial, et y compris au sein d’Israel...                      
La presse alsacienne fait état d’un possible nouveau renvoi du procès des militants BDS de Mulhouse, en raison d’une "maladie" du président du tribunal.
L’audience aura donc lieu de toute façons lundi 29  novembre à 8 H 30, en présence des prévenus qui sont passés de 5 à 12  depuis la dernière fois, de leurs avocats, de leurs témoins, des parties  civiles, mais elle pourrait être écourtée par une demande de renvoi, venant, cette fois-ci, du tribunal.
La première fois en octobre dernier, c’était les parties civiles, dont le bureau de développement de l’antisémitisme en France, qui avaient demandé le report du procès, en arguant de leur "impréparation".
Et puis voilà que maintenant c’est le président du tribunal qui aurait un problème !
Il faut dire que la situation est délicate.
"Je n’accepte pas que des personnes,  responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au  boycott de produits au motif qu’ils sont casher ou qu’ils proviennent  d’Israël."
Mais qu’elle nous montre un seul exemple de produits boycottés "au motif qu’ils sont casher" !
Mais qu’elle nous prouve que ces produits "proviennent  d’Israël". Nous la mettons au défi de le démontrer. Tout ce qu’elle a  comme preuve, c’est qu’elle laisse les douanes françaises importer en  France, en toute illégalité des produits, tels les cosmétiques AHAVA et  les machines à gazéifier l’eau SODA-CLUB/SODASTREAM, fabriqués  dans  colonies implantées dans les territoires palestiniens occupés, ce  qu’elle et ses amis N’ONT PAS LE DROIT DE FAIRE.
On plaint en effet les juges, censés être indépendants, qui se voient confier des affaires aussi embarrassantes !
 Plus que  jamais, Boycott, Désinvestissements, Sanctions contre l’occupant  israélien, contre le régime raciste d’apartheid, contre ceux qui  organisent massacres et déportations, contre ceux qui enferment tout un  peuple... Et contre tous ceux qui apportent leur collaboration à ces  criminels de guerre !
RENDEZ-VOUS À MULHOUSE, DEVANT LE TRIBUNAL, CE LUNDI 29 NOVEMBRE À 8 H 30 ! 
CAPJPO-EuroPalestine