| [ 17/10/2010 - 00:22 ] | 
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|             Gaza – CPI Le droit au retour reste un principe  palestinien qui ne peut jamais tomber en aussi haute soit sa fonction,  sa position, sa mission… Les lois et les traités internationaux  soutiennent ce droit palestinien. Cependant, la communauté  internationale ne fait rien pour appliquer ce droit à cause de la  faiblesse arabe et de la faiblesse du négociateur palestinien qui ne  court que derrière le mirage des négociations, qui ne font que porter  préjudice à la cause palestinienne. Le négociateur ne fait que des  concessions sur les principes du peuple palestinien, dont le droit au  retour à leurs maisons, à leur patrie.      Succession de conspirations    Le droit au retour est toujours le sujet  de conspirations, surtout de la part de l’Entité sioniste qui considère  ce droit comme une menace existentielle. Et c’est pour cette raison que  les occupants israéliens ne se privent pas de commettre des massacres à  l’encontre des Palestiniens, les vrais propriétaires de la terre. Ils ne  se privent pas de les chasser de leur terre et de démolir leurs maisons  pour construire les leurs. L’autorité du Fatah est pour impliquée  dans l’anéantissement du droit au retour, en continuant ces négociations  inutiles entamées avec l’Entité sioniste, en appelant à la solution de  deux Etats qui s’accorde avec l’appel de Benyamin Netanyahu, le premier  ministre israélien, demandant la reconnaissance de l’Entité sioniste  comme étant un Etat purement juif. Parlons de cette solution de deux Etats.  Le président de l’autorité Mahmoud Abbas ne connaît même pas la forme de  l’Etat palestinien promis. Quelle sera la superficie d’un tel Etat au  moment où les colonies sionistes avalent de plus en plus de territoires  palestiniens de la Cisjordanie, où la judaïsation de la ville d'Al-Quds  et de sa sainte mosquée d’Al-Aqsa va de bon train ? Il ne reste plus  qu’à reconnaître les territoires palestiniens occupés en 1948 comme un  Etat juif pour que le droit au retour tombe définitivement.      Le discours palestinien officiel    Ce qui est inquiétant, c’est le discours  officiel de l’autorité du Fatah, à Ramallah. Le président de cette  autorité ne croit qu’à la solution de deux Etats. Pire, il dit que la  question d’un Etat purement juif n’est qu’une affaire intérieure, a-t-il  précisé lors de sa rencontre avec la présidente finlandaise, à  Ramallah, le 15 octobre 2010. Il pousse le bouchon très loin en disant  que si l’Entité sioniste veut changer de nom, elle doit s’adresser à  l’Organisation des Nations Unies. Pour lui, ce n’est pas une affaire  palestinienne !! Des observateurs s’étonnent de constater à  quel point le discours politique international est en baisse, un niveau  catastrophique jamais connu auparavant. Le président Abbas a dit une  fois qu’il « n’ignore pas le droit des Juifs en Palestine ». Une autre  fois, il a dit que « la sécurité de l’Entité sioniste est la nôtre ».  Mais où va le monde ? Si le sort des Palestiniens des territoires occupés en 1948 ne nous intéresse plus, qu’est-ce qui nous intéressera alors ? Ce qui est plus étonnant, c’est que  quelques médias qualifient de telles déclarations d’héroïques ! Les  réalités du terrain les démontent : les souffrances des Palestiniens de  la Cisjordanie, les poursuites acharnées des résistants…      Correspondances secrètes    Bien qu’Abbas déclare que ces questions  sont des affaires internes israéliennes, Benyamin Netanyahu, le premier  ministre israélien, dit qu’il y a des correspondances secrètes entre lui  et Abbas. Netanyahu a considéré, devant la Knesset,  que ces correspondances sont « la preuve de la volonté des Palestiniens  de voir une paix » entre les deux partis. Le même Netanyahu ne se lasse pas de  demander aux Palestiniens et aux autres de reconnaître "Israël" comme un  Etat purement juif, dans le dessein de mettre dans l’illégitimité  l’existence des Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés  en 1948. Il est allé jusqu’à dire qu’il faut  « compléter ce que Ben Gourion, fondateur de l’Etat d’Israël, avait  commencé, c'est-à-dire que les territoires palestiniens occupés en 1948  sont un Etat pour les Juifs et non un Etat dans lequel vivent des  Juifs » !!  | 
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