| [ 25/10/2010 - 00:24 ] | 
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|             Cisjordanie – CPI Ahmed Abdou Al-Salam Salhab était un  jeune normal, sans aucun problème physique ; il se tenait debout sur ses  jambes, comme tout le monde, avant que le supplice et la torture des  prisons de l’autorité du Fatah, dans la ville d’Al-Khalil, l’aient placé  dans l’incapacité de les bouger. En effet, bien que son dossier médical  soit lourd de rapports médicaux, toutes les interventions et  intercessions de toutes les institutions juridiques et humanitaires  n’ont pu faire changer le traitement inhumain des milices d’Abbas. Ces  dernières n’écouteraient que les occupants israéliens et leurs colons !  Elles l’ont récemment délivré à l’hôpital d’Al-Khalil dans un état  déplorable ; il ne sentait plus ses jambes.      Son histoire avec les milices    En 2009, il a été à plusieurs reprises  interpellé et enfermé. Il a été retenu par le service de renseignements  pour une période de trente-trois jours. Dans cette période, il a été  sujet de toutes sortes de torture qui lui ont causé le glissement de  trois vertèbres dorsales. Il a perdu la capacité de marcher, bien qu’il  ait eu une période de rééducation après sa sortie. Il ne peut plus  marcher sans béquilles. Le comble : les milices lui ordonnent, avec  menace, de utiliser les béquilles, devenant des témoins de leur cruauté.  Sinon, « on lui casserait le dos » ! Et une autre fois, les milices d’Abbas  l’ont enfermé dans la prison centrale d’Ariha, pour 28 jours de Chabah  (position difficile) et une torture cruelle, ce qui lui causa un mal  atroce au dos. Il devait rester allongé sur le dos pour quatorze jours  consécutifs. A trois reprises, il est tombé en  dépression nerveuse, à cause du supplice qu’il subissait et des cris des  détenus torturés dans les cellules souterraines de la prison d’Ariha,  de l’autorité de Ramallah. La dernière détention de Sahlab s’est  faite par les milices du service de la sécurité préventive de la ville  d’Al-Khalil, malgré tous les documents médicaux présentés confirmant son  état médical déplorable. En effet, le représentant de la commission  indépendante des droits de l’homme, dans la ville d’Al-Khalil, a  transmis son dossier médical au directeur du service préventif. Celui-ci  a promis à la commission de prendre en considération l’état du détenu.  Une promesse en l’air : il y a quelques jours seulement, son état de  santé s’est bien détérioré. Il a été transporté  et il y est toujours,  sous un contrôle médical strict. C’est à l’hôpital qu’il a su qu’il  avait été relâché !  | 
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