03-09-2010 | 22:22 
  Mitchell : « Abbas et Netanyahu ont eu des discussions positives et vont se retrouver à la mi-septembre »
  Les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens ont débuté  jeudi à Washington sous l'égide des Etats-Unis, dans le but de parvenir à  un accord de paix d'ici un an. La secrétaire d'Etat américaine Hillary  Clinton a ouvert ces pourparlers, en réunissant le président de  l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien  Benjamin Netanyahu. A cette occasion, Mme Clinton a exhorté les deux  dirigeants palestinien et Israélien à parvenir à un accord pour  instaurer la paix dans la région, tout en signalant que les questions  qui seront abordées telles les colonies, les frontières et la sécurité  ne seront pas simples et faciles. La première session devait durer  environ trois heures, après que les trois dirigeants aient prononcé des  discours introductifs. Ces négociations directes parrainées par  l'administration américaine sont censées aboutir à un accord d'ici un  an. Plusieurs questions, dont celles du statut final, de sécurité et des  frontières, seront à l'ordre du jour de ces discussions. L'autorité  palestinienne insiste sur la nécessité de voir ces négociations aboutir à  la création d'un Etat palestinien indépendant et sur l'arrêt de la  colonisation israélienne. Ainsi, le président Mahmoud Abbas a appelé les  Israéliens à geler toute construction dans les colonies, au lancement  de négociations directes à la Maison Blanche. "Nous rappelons notre  engagement à remplir nos obligations et nous appelons les Israéliens à  remplir les leurs, dont un gel de toutes les activités (de construction)  dans les colonies", a déclaré M. Abbas, aux côtés du Premier ministre  israélien Benjamin Netanyahu, des présidents américain et égyptien  Barack Obama et Hosni Moubarak, ainsi que du roi Abdallah de Jordanie.  Ce gel, a indiqué le dirigeant palestinien, "n'est pas une condition  préalable (aux négociations), mais un objectif pour appliquer une  obligation sur laquelle il existe un accord". M. Abbas a averti qu'un  redémarrage des constructions "vouerait les négociations à l'échec".
Obama appelle Israéliens et Palestiniens à saisir la "chance" de faire la paix
  Le président des Etats-Unis Barack Obama a appelé mercredi Israéliens  et Palestiniens à saisir une "chance" de faire la paix peu avant de  lancer le dialogue entre les deux parties à la Maison Blanche. "Cette  chance de paix pourrait bien ne plus se représenter", a estimé le  président des Etats-Unis, après avoir reçu successivement le Premier  ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président palestinien Mahmoud  Abbas, le roi Abdallah de Jordanie et le président égyptien Hosni  Moubarak. "Ils ne peuvent pas se permettre de laisser passer" cette  chance, a poursuivi M. Obama au cours d'une brève allocution à la Maison  Blanche. "Le temps est venu pour les dirigeants courageux et  visionnaires d'ouvrir la porte à la paix que leurs peuples méritent",  a-t-il ajouté. Le président a aussi promis de jeter "tout le poids" des  Etats-Unis dans la balance pour parvenir à une paix entre Israéliens et  Palestiniens. Tout en promettant de guider les négociations, M. Obama a  souligné que son pays ne pourrait pas imposer une solution unilatérale à  un conflit qui dure depuis des décennies. "En fin de compte, les  Etats-Unis ne peuvent pas imposer une solution, et nous ne pouvons pas  la désirer plus que les parties elles-mêmes", a-t-il remarqué.