Publié le 26-08-2010 
                   Les mêmes qui hurlent à  l’antisémitisme quand on s’attaque aux produits de l’occupation  israélienne, à des dattes, des oranges ou des lingettes, ne se gênent  pas pour dresser et distribuer des listes noires d’universitaires  israéliens qui ne sont pas d’accord avec la politique israélienne. Ils  réclament qu’ils soient licenciés, privés de salaire, et viennent  ensuite encombrer les tribunaux en prétendant représenter tous les  Juifs. En tous cas pas ceux qu’ils persécutent 
Exemple de cette réaction, à  l’Université de Haïfa, où, à quelques semaines de la rentrée, plusieurs  centaines d’étudiants juifs ont appelé à « boycotter les cours des  enseignants pro-palestiniens et qui participent à des manifestations  contre Tsahal ». Les étudiants sionistes ont distribué une liste de 200  enseignants et professeurs, la plupart appartenant à la Faculté de  Sociologie et celle des Sciences Politiques. L’un des organisateurs  déclarait notamment : « Celui qui sacrifie sa vie en faveur de nos  ennemis, doit aussi y sacrifier son salaire ».
Il a ouvert une page spéciale sur  Facebook pour faire connaître cette campagne. « Il est impensable que  nous assistions à des cours dispensés par des gens qui par ailleurs  manifestent contre nos  frères lorsqu’ils se font presque lyncher sur un  bateau de soi-disant militants pacifistes.
Il est temps que toute cette catégorie  de personnes sente qu’il y a un prix à payer lorsque l’on se positionne  systématiquement aux côtés des ennemis de notre peuple », ajoute-t-il.
CAPJPO-EuroPalestine