| [ 26/08/2010 - 01:20 ] | 
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|             Gaza – CPI Dans le monde islamique, le mois béni  de Ramadan a un goût spécial. Dans la bande de Gaza, malgré le blocus et  les conséquences qu’il engendre, les gens continuent à embellir les  maisons, les rues et les mosquées avec des objets lumineux. Ils  embellissent les lieux, laissent de belles impressions dans l’esprit des  fidèles et donnent au mois de Ramadan la distinction qu’il mérite. Bien qu’ils simples, ces objets lumineux,  en particulier les lanternes, sont relaxants, disent des habitants à  l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Ils sont  relaxants en ces temps difficiles.      Embellissement et joie    Ces lanternes répandent la joie, surtout dans le cœur des enfants, dit Fadi Al-Tenani. « J’appelle le gouvernement, a-t-il dit au  CPI, à encourager la multiplication de tels objets. Ces derniers  accentuent la particularité de ce mois béni de Ramadan. » Ces objets représentent des étoiles terrestres dans le triste ciel, triste à cause du blocus, ajoute Fadi. Dans ce contexte, la mairie de Gaza a  embelli les rues principales de la ville avec un grand nombre d’ampoules  de couleurs, de lanternes, de cordes lumineuses. Elle a aussi ouvert le parc municipal de la ville de Gaza, tous les soirs, de 20h30 à minuit, après l’avoir aménagé.      Etoiles terrestres    Nous sentons la réelle atmosphère du mois  béni de Ramadan, le mois de culte, avec ces lanternes, dit le citoyen  Mohammed Abu Jazar. Il demande au gouvernement palestinien  d’Ismaël Haniyeh de fabriquer des lanternes de grandes dimensions. Elles  peuvent atténuer la réalité difficile de la bande de Gaza, mettre un  peu de lumière dans ces sombres conditions. On devrait en voir  suspendues partout, non pas seulement dans les grandes rues, pense-t-il. On dirait vraiment des étoiles qui  embellissent les lieux sombres, sombres à cause du blocus et de la  coupure prolongée du courant, finit-il. Notons que la ville de Gaza a connu la  plus grande lanterne du monde. Elle a porté le nom "La lanterne de la  liberté". Avec ses dimensions de 5,5x2,5 mètres, elle devra bientôt  intégrer le Guinness des Records.      Le souvenir de Ramadan    Les lanternes sont belles : elles  redonnent au mois béni de Ramadan son aspect traditionnel. Elles  apportent une lueur d’espoir dans le cœur de la population de Gaza, dit  Kamal Salim, habitant de l’ouest de Gaza. Jadis, nous rompions le jeûne sous la  lumière du minaret et en entendant l’éclat des canons. Et maintenant,  ces objets lumineux peuvent en quelques sortes les remplacer. Ils  donnent au mois de Ramadan son aspect particulier, ajoute-t-il. Le Très-Haut, Lui-même, a distingué ce mois béni en disant :      {{Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu}}      (sourate 2, verset 185). Si le Très-Haut le considère comme le meilleur de tous les mois, alors pourquoi pas nous ? A travers notre Centre Palestinien  d’Information, Kamal Salim lance un appel à ses semblables du peuple  palestinien. Il  leur demande de s’occuper de nettoyer leurs rues,  d’embellir leurs villes, mais surtout de s’occuper encore plus de leur  religion, de leur culte et de s’éloigner de tout acte illicite, aussi  petit soit-il. En fin de compte, toutes les personnes  interrogées se trouvent sur la même longueur d’onde que Kamal. Le peuple  palestinien a besoin du Très-Haut et de sa clémence, surtout en ces  temps ou les ennemis se réunissent pour briser sa volonté.  | 
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