Une troisième guerre est à prévoir au Liban dans les dix-huit prochains  mois, selon un rapport du Conseil américain des relations extérieures,  un Think Tank américain, cité hier par le quotidien koweïtien al-Qabas.
L'auteur du document, Daniel Kurtzer, ancien ambassadeur des États-Unis en Israël et en Égypte, exhorte ainsi l'administration américaine à se préparer à un éventuel conflit.
L'auteur du document, Daniel Kurtzer, ancien ambassadeur des États-Unis en Israël et en Égypte, exhorte ainsi l'administration américaine à se préparer à un éventuel conflit.
Selon  Kurtzer, deux éléments portent à penser qu'une guerre pourrait avoir  lieu au pays du Cèdre : l'inquiétude croissante d'Israël concernant les  armes du Hezbollah, qualifiées par le rapport de « grande menace »,  d'une part ; et la tension latente entre l'État hébreu et le Hezbollah,  d'autre part.
À plusieurs reprises, les officiels du Hezbollah ont en effet affirmé être prêts à faire face à un conflit avec Israël après que le chef d'état-major israélien, Gabi Ashkenazi, eut déclaré que la situation le long de la frontière libano-israélienne pourrait se détériorer suite à la publication d'ici à la fin de l'année de l'acte d'accusation du Tribunal spécial pour le Liban.
À plusieurs reprises, les officiels du Hezbollah ont en effet affirmé être prêts à faire face à un conflit avec Israël après que le chef d'état-major israélien, Gabi Ashkenazi, eut déclaré que la situation le long de la frontière libano-israélienne pourrait se détériorer suite à la publication d'ici à la fin de l'année de l'acte d'accusation du Tribunal spécial pour le Liban.
Le rapport, qui a été  rédigé avant les rumeurs circulant au sujet du TSL, juge également peu  probable que le Hezbollah initie lui-même une action contre Israël,  estimant que le scénario le plus plausible est que l'État hébreu fasse  entrer de force le pays du Cèdre dans un conflit ou qu'il tente  d'affaiblir le parti en bombardant ses bases au Liban.
Israël ne parviendra pas à détruire ou à affaiblir le Hezbollah, ajoute Kurtzer, précisant que les efforts américains seront limités pour prévenir une nouvelle guerre au Liban.
Israël ne parviendra pas à détruire ou à affaiblir le Hezbollah, ajoute Kurtzer, précisant que les efforts américains seront limités pour prévenir une nouvelle guerre au Liban.
Kurtzer estime que le renouvellement du  conflit aura de lourdes conséquences, notamment sur le Liban qui risque  d'en payer le prix. L'auteur soutient par ailleurs qu'Israël, qui  commence à se sentir isolé sur le plan international, mettra en péril sa  position sur l'échiquier international, sans pouvoir pour autant  anéantir le Hezbollah. Ce cas de figure finira par se répercuter  négativement sur les États-Unis également, qui risquent d'encourir trois  défaites majeures au niveau de leurs objectifs au Proche-Orient, à  savoir le programme nucléaire iranien, le retrait de leurs forces d'Irak  et l'impasse dans laquelle se trouvent les efforts de paix.
Tout en  proposant des mesures concrètes que les États-Unis pourraient prendre en  vue de barrer la voie à une éventuelle attaque israélienne, ou du moins  à réduire son extension au cas où elle aurait lieu, l'auteur reconnaît  que les complications de la politique partisane aux États-Unis et  l'influence du lobby israélien entraveront l'action de l'administration  US et l'empêcheront d'exercer une pression quelconque sur Israël, encore  moins d'essayer d'impliquer l'Iran et la Syrie dans le processus ou  d'ouvrir un dialogue avec le Hezbollah en vue de réduire la tension.   
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