25/08/2010 
La récente déclaration du leader du Hamas en exil, condamnant la  politique de l'Autorité palestinienne et la reprise des négociations, ne  laissent plus de chances à une éventuelle réconciliation entre les deux  partis.    
 Khaled Mechaal, secrétaire général du Hamas en exil, a condamner la  politique menée par l'Autorité Palestinienne. Il juge le président  Mahmoud Abbas trop faible pour tenir tête à Israël au cours des  négociations. Pour Mechaal, les négociations, si elles ont lieu,  seraient un coup fatal porté à la résistance palestinienne, et tout  accord qui en résulterait se ferait au détriment du droit des  palestiniens.
"Si les pourparlers aboutissent, ce sera un succès au regard des critères israéliens qui liquidera la cause palestinienne. Ils (les Israéliens) ne nous restitueront pas les territoires pris en 1967. Ils redessineront les frontières selon leur bon vouloir, en confisquant notre souveraineté"at-il déclaré mardi lors d'une conférence à Damas.
"Si les pourparlers aboutissent, ce sera un succès au regard des critères israéliens qui liquidera la cause palestinienne. Ils (les Israéliens) ne nous restitueront pas les territoires pris en 1967. Ils redessineront les frontières selon leur bon vouloir, en confisquant notre souveraineté"at-il déclaré mardi lors d'une conférence à Damas.
Mechaal accuse l'AP de se soumettre à la pression des Etats-Unis,  notamment en acceptant de renoncer à imposer ses conditions prélables à  la reprise des négociations. Il accuse également l'AP de se détourner du  peuple palestinien en cherchant du soutien à l'étranger, aussi bien  chez les Etats-Unis que dans les pays arabes voisins. "Les palestiniens  n'ont aucun intérêt dans ces négociations  qui sont le fruit d'un accord  entre Barack Obama et Benjamin Netanyahu."  
 Il a également appellé les chefs d'Etats jordanien et égyptien a  boycotté ces négociations qui visent à "liquider la cause  palestinienne."
Cependant le Hamas n'exclut pas toutes négociations avec Israël, mais il juge nécessaire qu'elles garantissent les droits des palestiniens. En revanche il refuse ces négociations qui serait une soumission face à Israël, et qui mènerait à la fin de la résistance, sans pour autant que les palestiniens en profitent. La voix dans laquelle semble s'engager les pourparlers semble donner raison au Hamas : les américains ont appelé à la reprise des négociations sans conditions préalables, le gel de la colonisation est plus qu'incertain et Netanyahou a déclaré qu'Israël devrait garder une présence militaire dans la vallée du Jourdain et que le futur Etat palestinien, si il voyait jour, devrait être démilitarisé.
Cependant le Hamas n'exclut pas toutes négociations avec Israël, mais il juge nécessaire qu'elles garantissent les droits des palestiniens. En revanche il refuse ces négociations qui serait une soumission face à Israël, et qui mènerait à la fin de la résistance, sans pour autant que les palestiniens en profitent. La voix dans laquelle semble s'engager les pourparlers semble donner raison au Hamas : les américains ont appelé à la reprise des négociations sans conditions préalables, le gel de la colonisation est plus qu'incertain et Netanyahou a déclaré qu'Israël devrait garder une présence militaire dans la vallée du Jourdain et que le futur Etat palestinien, si il voyait jour, devrait être démilitarisé.
 La semaine précédente, le Hamas avait invité l'AP a un rendez vous pour  parler d'une éventuelle réconciliation. Cependant, le Hamas avait lui  même annulé cette rencontre, déclarant que la priorité des palestiniens  était de mettre fin aux conflits internes et non la négociation avec  Israël et que la ligne politique de l'AP empêchait tout rapprochements  entre les deux partis. De plus, un climat de tension est entretenu par  l'AP en Cisjordanie. Récemment, le Hamas a déclaré que 60 de ses  militants avaient été emprisonés par l'AP et que celle ci menait une  véritable "guerre religieuse contre l'Islam en Cisjordanie". Ces  accusations suivaient la décision de l'AP de diminuer le volume sonore  de l'appel à la prière, suite à des plaintes de colons israéliens. L'AP  dément ses accusations concernant l'incarcération de partisans du Hamas. 
  Il faut néanmoins préciser que, les tensions entre les partis rivaux ne  sont pas toujours présentes aux seins des militans eux mêmes. Nombreux  sont ceux qui appelent à la réconciliation nationale. Au sein même du  Fatah, des affrontements idéologiques divisent le parti entre ceux qui  soutiennent la politique de l'AP et ceux qui dénoncent une dérive  colabarationiste avec Israël. Le peuple palestinien fait égalament de  moins en moins confiance à l'AP. En juillet, l'autorité avait reporté  les élections municipales en Cisjordanie sans donner une nouvelle date,  prétextant que l emoment était mal venu et que des élections  fragiliseraient le pouvoir qui se devaient d'être fort.