11-07-2010 | 13:06
Le président américain Barack Obama  a réaffirmé à son homologue  palestinien Mahmoud Abbas, son engagement à la création  d'un "Etat  palestinien indépendant vivant côte à côte en sécurité et en paix  avec  Israël". MM. Obama et Abbas ont eu dans la nuit de vendredi à samedi des  entretiens  au téléphone, lors desquels les deux dirigeants ont discuté  des derniers développements  de la situation au Proche Orient, et de la  dernière rencontre entre le président  Obama et le Premier ministre  israélien Benjamin Natenyahu.  Le président palestinien a réaffirmé, lui  aussi, son attachement permanent  au processus de paix, espérant qu'il  (processus) conduira à la fin de la colonisation  israélienne dans les  terres palestiniennes, a indiqué son porte parole, Nabil  Abou  Roudeina.   M. Obama a promis de "déployer tous les efforts en vue de  créer un Etat  palestinien indépendant vivant côte à côte en sécurité et  en paix avec Israël",  a ajouté Abou Roudeina.  Au cours des  entretiens, il a aussi  informé M. Abbas du retour dans  les prochains  jours au Proche Orient de son émissaire George Mitchel pour préparer  le  terrain à des discussions directes entre Israéliens et Palestiniens.  Des discussions indirectes, dites "de proximité" et proposées par  l'administration  américaine, ont été lancées le 9 mai dernier entre  Israéliens et Palestiniens,  mais aucun progrès n'avait été enregistré.  La partie palestinienne exige des avancées dans ces discussions,  notamment  concernant les questions de sécurité et des frontières, pour  pouvoir passer  à l'étape de négociations directes.
Relance du processus de paix
Par ailleurs, l'émissaire américain au Proche Orient George Mitchell effectuera à partir de la semaine prochaine une visite dans la région pour tenter à nouveau de relancer le processus de paix israélo-palestinien.
M. Mitchell était déjà, il y a quinze jours, dans la région, où il avait eu des entretiens avec la partie israélienne et avec le président palestinien Mahmoud Abbas. Il a abordé avec les responsables des deux parties les moyens d'accélérer les négociations indirectes, lancées le 9 mai dernier, mais depuis aucune avancée n'avait été signalée. L'occupant israélien souhaite passer à des négociations directes, ce que rejettent les Palestiniens qui exigent d'abord des progrès dans les discussions indirectes, dites de "proximité", notamment en ce qui concerne les questions de sécurité et des frontières. Mercredi dernier, le chef des négociateurs palestiniens Saëb Arekat avait rejeté "toute reprise des négociations avec Israël sans un arrêt total de la colonisation" dans les territoires palestiniens. "La clé est aux mains des Israéliens pour reprendre les négociations de paix. S'ils acceptent de geler complètement la colonisation et optent la poursuite des négociations, nous aussi nous seront d'accord pour la reprise", avait-il insisté.
Relance du processus de paix
Par ailleurs, l'émissaire américain au Proche Orient George Mitchell effectuera à partir de la semaine prochaine une visite dans la région pour tenter à nouveau de relancer le processus de paix israélo-palestinien.
M. Mitchell était déjà, il y a quinze jours, dans la région, où il avait eu des entretiens avec la partie israélienne et avec le président palestinien Mahmoud Abbas. Il a abordé avec les responsables des deux parties les moyens d'accélérer les négociations indirectes, lancées le 9 mai dernier, mais depuis aucune avancée n'avait été signalée. L'occupant israélien souhaite passer à des négociations directes, ce que rejettent les Palestiniens qui exigent d'abord des progrès dans les discussions indirectes, dites de "proximité", notamment en ce qui concerne les questions de sécurité et des frontières. Mercredi dernier, le chef des négociateurs palestiniens Saëb Arekat avait rejeté "toute reprise des négociations avec Israël sans un arrêt total de la colonisation" dans les territoires palestiniens. "La clé est aux mains des Israéliens pour reprendre les négociations de paix. S'ils acceptent de geler complètement la colonisation et optent la poursuite des négociations, nous aussi nous seront d'accord pour la reprise", avait-il insisté.