03/07/2010
La pression montait hier en Israël pour une reprise des négociations  avec le Hamas pour la libération du soldat Gilad Shalit, au lendemain  d'une mise au point du Premier ministre Benjamin Netanyahu. « L'État  d'Israël est décidé à payer un prix élevé pour la libération de Gilad  Shalit, mais nous ne pouvons pas dire que ce sera à n'importe quel  prix », a prévenu le Premier ministre à la télévision. Il s'est dit  disposé à « relâcher mille prisonniers », confirmant officiellement,  comme les médias le rapportent depuis des mois, que le gouvernement de  son prédécesseur Ehud Olmert avait accepté de libérer 450 prisonniers  figurant sur une liste présentée par le Hamas, ainsi que 550 « détenus  de sécurité ». Mais M. Netanyahu a annoncé qu'il refuserait de laisser  « de dangereux terroristes retourner dans les zones de Judée-Samarie  (Cisjordanie) où ils pourront continuer à nuire aux citoyens  israéliens », évoquant leur « élargissement à Gaza, Tunis ou n'importe  où ailleurs ». Il a également exclu la remise en liberté de  « supermeurtriers ».
Cette mise au point intervient alors que la famille du soldat détenu depuis plus de quatre ans à Gaza a entamé le 27 juin une marche de son domicile de Mitzpe Hilla (Nord) à la résidence du Premier ministre à Jérusalem, où elle doit arriver le 8 juillet. « Nous avons près de 20 000 participants aujourd'hui (vendredi) », a indiqué à l'AFP Shimshon Liebman, organisateur de la campagne pour Gilad Shalit, une estimation confirmée par les médias israéliens. Hier, les participants, devaient faire une pause devant la villa où M. Netanyahu passe ses week-ends à Césarée, une station balnéaire chic. « Nous ne sommes pas contre le Premier ministre, mais avec lui. Nous voulons lui donner la force de prendre la décision », a plaidé M. Liebman.
Cette mise au point intervient alors que la famille du soldat détenu depuis plus de quatre ans à Gaza a entamé le 27 juin une marche de son domicile de Mitzpe Hilla (Nord) à la résidence du Premier ministre à Jérusalem, où elle doit arriver le 8 juillet. « Nous avons près de 20 000 participants aujourd'hui (vendredi) », a indiqué à l'AFP Shimshon Liebman, organisateur de la campagne pour Gilad Shalit, une estimation confirmée par les médias israéliens. Hier, les participants, devaient faire une pause devant la villa où M. Netanyahu passe ses week-ends à Césarée, une station balnéaire chic. « Nous ne sommes pas contre le Premier ministre, mais avec lui. Nous voulons lui donner la force de prendre la décision », a plaidé M. Liebman.
Mais  la position adoptée par M. Netanyahu le met inévitablement en  opposition avec la famille Shalit, analysent les journaux israéliens.  Jusqu'à présent, « il n'était pas urgent pour Netanyahu de venir devant  le peuple israélien et d'expliquer les clauses de l'accord (d'échange).  Mais maintenant, alors que la famille de Shalit approche de Jérusalem,  Netanyahu sent la pression », souligne l'éditorialiste du quotidien  Yediot Aharonot. « Netanyahu est en droit de penser que ce qui a  commencé comme un petit ruisseau à Mitzpe Hilla peut devenir un torrent  déchaîné aux portes de Jérusalem », explique le journal qui se demande :  « Et alors, qu'adviendra-t-il de Bibi ? »