Le Hamas a qualifié samedi "d'inacceptable" la recommandation faite la   veille par l'ONU d'acheminer l'aide à la bande de Gaza par voies   terrestres et non maritimes de crainte d'une nouvelle interception   israélienne.
 "L'appel de l'ONU aux organisations internationales en  faveur de  l'utilisation la route vers Gaza plutôt que la mer est  inacceptable et  illégal", a affirmé le porte-parole du Hamas Sami Abou  Zahri.
Selon lui, la position de l'ONU est assimilable "à une  collaboration avec l'occupant israélien"."La  plupart des habitants de la bande de Gaza ne peuvent toujours pas  quitter ce territoire,  c'est pourquoi cet appel constitue une  contribution au blocus", a ajouté  le porte-parole en appelant les  organisations internationales à ignorer  les recommandations des Nations  Unies. Celles-ci préconisent  d'acheminer l'aide apportée à Gaza via  les routes terrestres existantes.
"Il  existe des routes établies  pour que l'aide entre par voie terrestre.  C'est de cette manière que  l'aide devrait être envoyée aux habitants de  Gaza", a déclaré vendredi  le porte-parole des Nations unies Martin  Nesirky.
"Notre préférence  était et reste que l'aide soit livrée par  les routes établies, en  particulier dans cette période sensible de  dialogue indirects entre les  Palestiniens et les Israéliens", a-t-il  ajouté.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a prévenu vendredi qu'Israël intercepterait tout navire qui partirait du Liban pour se diriger vers la bande de Gaza.
Ces déclarations de M. Barak constituaient la dernière mise en garde en date d'Israël contre toute tentative de briser le blocus maritime imposé à la bande de Gaza.
L'État hébreu a fait face à une vague de critiques à travers le monde après le raid d'un commando de son armée contre une flottille internationale d'aide transportant des militants pro-palestiniens qui se dirigeait vers la bande de Gaza le 31 mai. Neuf passagers turcs avaient été tués par les soldats israéliens.
Sous les pressions internationales, Israël a ensuite assoupli son strict blocus terrestre de la bande de Gaza, en vigueur depuis la prise de contrôle du territoire palestinien par les islamistes du Hamas en juin 2007.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a prévenu vendredi qu'Israël intercepterait tout navire qui partirait du Liban pour se diriger vers la bande de Gaza.
Ces déclarations de M. Barak constituaient la dernière mise en garde en date d'Israël contre toute tentative de briser le blocus maritime imposé à la bande de Gaza.
L'État hébreu a fait face à une vague de critiques à travers le monde après le raid d'un commando de son armée contre une flottille internationale d'aide transportant des militants pro-palestiniens qui se dirigeait vers la bande de Gaza le 31 mai. Neuf passagers turcs avaient été tués par les soldats israéliens.
Sous les pressions internationales, Israël a ensuite assoupli son strict blocus terrestre de la bande de Gaza, en vigueur depuis la prise de contrôle du territoire palestinien par les islamistes du Hamas en juin 2007.