| [ 28/07/2010 - 11:39 ] | 
|             |        
|             Gaza – CPI Des responsables palestiniens et des  expulsés de la Bande de Gaza ont appelé la communauté internationale et  le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) à faire pression sur  l'occupation sioniste pour assurer le retour chez eux, des citoyens de  Gaza expulsés de la Cisjordanie et des territoires palestiniens occupés  en 1948. Ces demandes ont été lancées lors de la  marche de solidarité avec les expulsés, organisée le mardi 27 juillet,  par le Ministère des Affaires des détenus et des libérés et le Haut  Comité national de soutien des détenus à Gaza, pour condamner la  décision d'expulsion sioniste contre les Palestiniens. La marche a commencé devant le siège du  conseil législatif palestinien en se dirigeant vers le siège du bureau  de CICR où les expulsés ont tenu une conférence de presse. Ils ont  appelé le CICR à soutenir leur cause pour retourner vers leurs familles  et leurs maisons qu’ils ont du quitter par la force. Les expulsés ont adressé une lettre au directeur du bureau du CICR à Gaza , expliquant les souffrances endurées. Mohamed Atawina, l'un des exilés, raconte qu'il s'est marié avant 16 ans avec une palestinienne de Bir Saba (dans les territoires palestiniens occupés en 1948) et a utilisé toutes les procédures légales pour obtenir la carte d’identité qui lui permettrait de vivre en Palestine occupée. Il a ajouté qu'il a obtenu légalement  une carte d'identité du Ministère de l'intérieur sioniste , et a été  surpris il y a deux ans et demi par la décision sioniste de son  expulsion contrainte à Gaza, parce qu'il avait des proches dans la Bande  de Gaza, laissant derrière lui femme et enfants. De son côté, Amer al-Ghoussain a appelé  le CICR à intensifier ses efforts pour faire pression contre le  gouvernement sioniste afin de poursuivre l'affaire des expulsés, et de  s'occuper de leurs faibles conditions de vie. Il a également appelé les  associations humanitaires et juridiques à travailler sérieusement pour  une décision qui forcerait l'occupation à autoriser le retour des exilés  vers leurs familles. De son côté, le directeur du bureau de  CICR à Gaza, Jacob Kallenberger, a promis d’accorder une attention  sérieuse à la cause des exilés.  | 
Pages
▼