Par AIC
Au vu des violations flagrantes du droit international par Israël, il est surprenant qu’un siège à l’OCDE ait été accordé au pays, et pire encore, que Jérusalem Occupée, la contestée capitale auto-déclarée d’Israël et divisée ethniquement se retrouve sous les feux de l’actualité du tourisme.
L'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) a récemment annoncé que Jérusalem accueillerait en Octobre de cette année sa Conférence annuelle du Comité du Tourisme. Ce sera le premier événement de l'OCDE à se tenir en Israël depuis son entrée dans le prestigieux consortium économique en mai. Ce sera également la première fois que la Conférence du Comité du tourisme ait lieu en dehors de Paris.
"L’entrée d’Israël dans l'OCDE a une grande importance en termes de construction d'une image positive pour le pays", a déclaré ministre israélien du Tourisme, Stas Misezhnikov. "L'image positive acquise aura un effet sur les choix des touristes pour visiter Israël, et cela va attirer des investisseurs étrangers dans le pays, y compris, entre autres, des investisseurs du secteur du tourisme."
Israël n’aurait pas dû être accepté dans l'OCDE, comme cela été expliqué dans de nombreux documents d’analyse publiés par l'AIC et d'autres. L'article 1 de la Convention de l'organisation déclare que les objectifs de l'OCDE devraient être de «contribuer à l'expansion du commerce mondial sur une base multilatérale et non discriminatoire conformément aux obligations internationales». L'article 2 stipule que, dans la poursuite de ces objectifs, les Membres s'engagent à «poursuivre leurs efforts pour réduire ou supprimer les obstacles aux échanges de biens et services."
Ce n'est évidemment pas le cas en ce qui concerne Israël, avec le siège et le blocus de la bande de Gaza qui dure depuis 3 ans et les obstacles mis en place en Cisjordanie qui limitent la libre circulation des biens, des services et de la population palestinienne.
En mai, un groupe de citoyens israéliens a envoyé une lettre à l'OCDE, exprimant leur inquiétude au sujet de la possible acceptation du pays. "En tant que citoyens israéliens, nous sommes préoccupés par la politique des gouvernements israéliens, politique qui viole le droit international, viole les droits fondamentaux des Palestiniens sous occupation et sert à promouvoir l'instabilité, la violence et la souffrance au Moyen-Orient», écrivaient-ils. "Nous sommes également préoccupés par le deux poids deux mesures appliqué par certains pays de la communauté internationale, en particulier les pays développés, face aux violations d’Israël."
Bien que la Conférence du Comité du tourisme donnera certainement un coup de pouce immédiat à l'industrie du tourisme israélien, l'adhésion d'Israël à l'OCDE aura des effets durables, renforcera non seulement l'économie du pays, mais aussi son image générale.
Le Ministre Misezhnikov a qualifié la décision du comité de se réunir en Israël de "preuve de confiance importante", en affirmant que cela "avait une importance particulière et du prestige, compte tenu de la décision prise par les dirigeants de l'OCDE de s'écarter de la tradition et de ne pas tenir la réunion à Paris, mais à Jérusalem. "
"Le choix d'Israël, et en particulier Jérusalem, est une preuve de confiance dans l'industrie du tourisme israélien et dans son économie», a déclaré le ministère israélien du Tourisme.
Cinquante ministres du tourisme et des représentants des États membres et d'autres pays participeront à la conférence de trois jours. Cette 86ème réunion de la Conférence du Comité du Tourisme de l'OCDE mettra l'accent sur le développement du «tourisme vert», les effets écologiques sur le tourisme, et l'identification des opportunités d'opérations commerciales écolos.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le gouverneur de la Banque d'Israël, le Prof. Stanley Fischer et le président Shimon Peres seront également présents.
Au vu des violations flagrantes du droit international par Israël, il est surprenant qu’un siège à l’OCDE ait été accordé au pays, et pire encore, que Jérusalem Occupée, la contestée capitale auto-déclarée d’Israël et divisée ethniquement se retrouve sous les feux de l’actualité du tourisme.
L'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) a récemment annoncé que Jérusalem accueillerait en Octobre de cette année sa Conférence annuelle du Comité du Tourisme. Ce sera le premier événement de l'OCDE à se tenir en Israël depuis son entrée dans le prestigieux consortium économique en mai. Ce sera également la première fois que la Conférence du Comité du tourisme ait lieu en dehors de Paris.
"L’entrée d’Israël dans l'OCDE a une grande importance en termes de construction d'une image positive pour le pays", a déclaré ministre israélien du Tourisme, Stas Misezhnikov. "L'image positive acquise aura un effet sur les choix des touristes pour visiter Israël, et cela va attirer des investisseurs étrangers dans le pays, y compris, entre autres, des investisseurs du secteur du tourisme."
Israël n’aurait pas dû être accepté dans l'OCDE, comme cela été expliqué dans de nombreux documents d’analyse publiés par l'AIC et d'autres. L'article 1 de la Convention de l'organisation déclare que les objectifs de l'OCDE devraient être de «contribuer à l'expansion du commerce mondial sur une base multilatérale et non discriminatoire conformément aux obligations internationales». L'article 2 stipule que, dans la poursuite de ces objectifs, les Membres s'engagent à «poursuivre leurs efforts pour réduire ou supprimer les obstacles aux échanges de biens et services."
Ce n'est évidemment pas le cas en ce qui concerne Israël, avec le siège et le blocus de la bande de Gaza qui dure depuis 3 ans et les obstacles mis en place en Cisjordanie qui limitent la libre circulation des biens, des services et de la population palestinienne.
En mai, un groupe de citoyens israéliens a envoyé une lettre à l'OCDE, exprimant leur inquiétude au sujet de la possible acceptation du pays. "En tant que citoyens israéliens, nous sommes préoccupés par la politique des gouvernements israéliens, politique qui viole le droit international, viole les droits fondamentaux des Palestiniens sous occupation et sert à promouvoir l'instabilité, la violence et la souffrance au Moyen-Orient», écrivaient-ils. "Nous sommes également préoccupés par le deux poids deux mesures appliqué par certains pays de la communauté internationale, en particulier les pays développés, face aux violations d’Israël."
Bien que la Conférence du Comité du tourisme donnera certainement un coup de pouce immédiat à l'industrie du tourisme israélien, l'adhésion d'Israël à l'OCDE aura des effets durables, renforcera non seulement l'économie du pays, mais aussi son image générale.
Le Ministre Misezhnikov a qualifié la décision du comité de se réunir en Israël de "preuve de confiance importante", en affirmant que cela "avait une importance particulière et du prestige, compte tenu de la décision prise par les dirigeants de l'OCDE de s'écarter de la tradition et de ne pas tenir la réunion à Paris, mais à Jérusalem. "
"Le choix d'Israël, et en particulier Jérusalem, est une preuve de confiance dans l'industrie du tourisme israélien et dans son économie», a déclaré le ministère israélien du Tourisme.
Cinquante ministres du tourisme et des représentants des États membres et d'autres pays participeront à la conférence de trois jours. Cette 86ème réunion de la Conférence du Comité du Tourisme de l'OCDE mettra l'accent sur le développement du «tourisme vert», les effets écologiques sur le tourisme, et l'identification des opportunités d'opérations commerciales écolos.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le gouverneur de la Banque d'Israël, le Prof. Stanley Fischer et le président Shimon Peres seront également présents.
Au vu des violations flagrantes du droit international par Israël, il est surprenant qu’un siège à l’OCDE ait été accordé au pays, et pire encore, que Jérusalem Occupée, la contestée capitale auto-déclarée d’Israël et divisée ethniquement se retrouve sous les feux de l’actualité du tourisme.