04 Juin 2010
Capitales /  Les pays d'Amérique Latine ont fortement  condamné l'agression israélienne contre la flottille de la liberté  acheminant des assistances humanitaires au peuple palestinien assiégé à  Gaza. 
Le gouvernement argentin qui a  dénoncé cet acte sauvage dans les eaux internationales a appelé à la  levée du blocus israélien imposé à la bande de Gaza et à la permission  du déplacement libre des citoyens et à l'acheminement des assistances à  cette bande. 
De son côté, le président du  Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a critiqué, dans un discours, le  recours d'Israël à la force militaire contre les navires de la flottille  de la liberté. 
Le ministère brésilien des  affaires étrangères a condamné ce crime, soulignant dans un communiqué  la gravité de cette agression qui a eu lieu dans les eaux  internationales. 
Le communiqué indique que  l'ambassadeur israélien au Brésil a été convoqué par le ministère  brésilien des affaires étrangères pour exprimer la forte colère du  gouvernement brésilien de cette agression et son inquiétude du sort  d'une solidaire brésilienne participant à ce convoi. 
Pour sa part, le ministère cubain des affaires étrangères a  appelé dans un communiqué la communauté internationale à œuvrer pour la  levée immédiate du blocus israélien injuste imposé à la bande, tout en  présentant les condoléances du Cuba aux familles des victimes qui sont  tombés en martyre à cause de cette agression sauvage. 
Le ministère péruvien des Affaires Etrangères a rejeté, dans  un communiqué, l'agression israélienne, soulignant que conformément aux  chartes internationales, le Pérou refuse l'emploi de la force contre la  flottille de la liberté, appelant à une enquête globale dans ce sens. 
Le président de l'Equateur, Rafael Correa, a indiqué que son  pays rejette l'agression israélienne contre la flottille de la liberté  et condamne le double critère moral international. 
Le gouvernement d'Uruguay a, lui aussi, condamné cette  agression, tout en appelant à l'acheminement des assistances  humanitaires immédiatement à Gaza. 
De son  côté, le président de Venezuela, Hugo Chavez, a incité les Nations Unies  à adopter toutes les mesures nécessaires pour condamner cette agression  israélienne contre la flottille de la liberté. 
A. Chatta / R.Jorf http://www.sana.sy/fra/55/2010/06/04/291523.htm