| [ 01/06/2010 - 22:32 ] | 
|             |        
|             Gaza – Palestine  Aujourd’hui – spécial La marine israélienne avait mené une  opération militaire contre la flottille internationale « La liberté ».  L’opération s’est terminée par un massacre ayant laissé plusieurs  victimes dans les rangs des solidaires et des hommes de paix. Ce  massacre a le goût d’un grand échec. Une vague d’accusations entre la  direction politique et la direction militaire israéliennes s’élèvent  suite à cet échec cuisant.      Un échec militaire    La marine israélienne avait utilisé des  balles réelles et avait tiré de manière directe sur les solidaires  civils. Cette utilisation disproportionnée de la force a suscité une  grande indignation sur la scène internationale. Le chef de l’armée et le chef de la marine  israélienne accusent le ministre de la guerre Ehud Barak d’avoir pris  la décision militaire de mettre la main sur les bateaux. Une source militaire du port israélien  d’Ashdod a dit que les Israéliens ne pensaient pas que les activistes  allaient se rassembler pour se défendre et que la prochaine fois, ils  prendraient cette situation en compte. Des écrivains et des analystes israéliens  questionnent le ministre de la guerre et le chef de la marine pour  savoir comment des civils sans armes pouvaient frapper des commandos  bien entraînés et fortement armés, puis les maîtriser et en jeter un  par-dessus bord.      Echec politique    Sur le niveau politique et au sein du  gouvernement, des voix s’élèvent pour critiquer cette opération qui a  suscité un tollé de critiques sur la scène internationale. Plusieurs ministres israéliens ont  confirmé, au journal hébreu Ahronot, que l’armée israélienne avait  promis que l’opération prendrait fin sans dégâts collatéraux. Les militaires disent cependant que  l’armée ne prend pas les décisions d’eux-mêmes ; les politiciens ont été  bien informés de l’opération. A noter que le conseil israélien de  sécurité nationale se réunira pour étudier les résultats de l’opération  tragique. Le conseil restreint des ministres étudiera pour sa part les  discussions du Conseil de Sécurité et la condamnation internationale.      Echec médiatique    Les images publiées par les médias  sionistes pour justifier l’attaque de la marine israélienne n’ont donné  que le contraire des effets escomptés. Le monde entier a vu les soldats  israéliens tirant sur des civils non armés. Amos Harel écrit dans le journal hébreu  Haaretz que même si "Israël" continue à fabriquer des images montrant  les civils portant des couteaux, le monde ne changera pas son avis sur  cette utilisation disproportionnée de la force. Et bien que les chaînes de télévision  israéliennes diffusent de nouvelles images, les chaînes mondiales  continuent à diffuser les premières images qui montrent les soldats  israéliens attaquant des civils. Les écrivains israéliens se demandent  comment les médias sionistes ont échoué à stopper les médias  palestiniens et internationaux. Ces sont les Palestiniens et le  mouvement du Hamas qui en sortent victorieux.      Echec diplomatique    La convocation d’ambassadeurs israéliens,  dans plusieurs pays arabes et occidentaux, représentait un choc ardu  pour le ministère israélien des affaires étrangères qui n’a pas parlé  aux ambassadeurs étrangers pour leur donner des explications pour  répandre un peu de calme. Le journal hébreu Maariv remarque que  l’apparition du premier porte-parole d’"Israël", le premier ministre  Netanyahu, douze heures après l’incident, représente un nouvel épisode  de cette série d’échecs médiatiques et diplomatiques. Amos Harel note combien la position  officielle sioniste était faible, hésitant à donner des détails sur les  morts et les blessés et sur la maîtrise totale des bateaux. Notons enfin que la non-arrivée des  bateaux à Gaza s’avère plus positive que son arrivée. En fait, le sang  des solidaires est arrivé avant leurs corps et leurs aides. Le crime a  mis l’Entité sioniste toute nue devant le monde entier. Et bien qu’elle  soit assiégée depuis quatre ans, Gaza est sortie victorieuse. Rapport traduit et résumé par le  département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)   | 
Pages
▼