Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi que le Hamas, le mouvement islamiste de résistance palestinien, n'est pas un groupe terroriste, dans un discours retransmis en direct à la télévision.
"Le Hamas a des résistants qui luttent pour défendre leur terre. Ils ont remporté une élection", a déclaré M. Erdogan à Konya (centre).
"Je l'ai dit aux responsables américains... Je ne considère pas le Hamas comme une organisation terroriste. Je pense la même chose aujourd'hui. Ils défendent leur terre", a-t-il ajouté.
M. Erdogan s'en est pris une nouvelle fois à Israël, après l'acte de piraterie et le massacre commis par un commandos israélien contre l'expédition maritime d'aide à Gaza, au cours de laquelle neuf Turcs ont été tués.
Il a critiqué les puissances occidentales qui refusent selon lui de donner une chance au Hamas de s'engager dans un processus démocratique.
"Le Hamas a des résistants qui luttent pour défendre leur terre. Ils ont remporté une élection", a déclaré M. Erdogan à Konya (centre).
"Je l'ai dit aux responsables américains... Je ne considère pas le Hamas comme une organisation terroriste. Je pense la même chose aujourd'hui. Ils défendent leur terre", a-t-il ajouté.
M. Erdogan s'en est pris une nouvelle fois à Israël, après l'acte de piraterie et le massacre commis par un commandos israélien contre l'expédition maritime d'aide à Gaza, au cours de laquelle neuf Turcs ont été tués.
Il a critiqué les puissances occidentales qui refusent selon lui de donner une chance au Hamas de s'engager dans un processus démocratique.
"Pourquoi ne lui donnez-vous pas une chance ? Laissez-le engager une lutte démocratique", a-t-il dit, interrompu par des applaudissements de supporters.
"Notre problème ne concerne pas les Israéliens ou le peuple juif. Notre problème concerne le gouvernement israélien oppresseur, qui pratique le terrorisme d'Etat", a-t-il ajouté.
Le gouvernement israélien est "hypocrite", "paranoïaque" et "il ment", a-t-il lancé.
La Turquie a déjà déclaré plusieurs fois qu'il est impossible de parvenir à la paix au Proche Orient en excluant le Hamas. Elle a aussi demandé au Hamas, qui a appelé à la destruction d'Israël, de renoncer à la violence et de s'engager sur une voix politique pacifique.
En février 2006, Ankara avait déclenché la colère d'Israël en accueillant une délégation conduite par le dirigeant du Hamas Khaled Mechaal, après la victoire électorale du mouvement radical.
En Janvier 2009, les autorités turques avaient agi en médiateur entre les dirigeants du Hamas basés en Syrie et des officiels égyptiens qui tentaient d'obtenir un cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre de 22 jours à Gaza.
"Notre problème ne concerne pas les Israéliens ou le peuple juif. Notre problème concerne le gouvernement israélien oppresseur, qui pratique le terrorisme d'Etat", a-t-il ajouté.
Le gouvernement israélien est "hypocrite", "paranoïaque" et "il ment", a-t-il lancé.
La Turquie a déjà déclaré plusieurs fois qu'il est impossible de parvenir à la paix au Proche Orient en excluant le Hamas. Elle a aussi demandé au Hamas, qui a appelé à la destruction d'Israël, de renoncer à la violence et de s'engager sur une voix politique pacifique.
En février 2006, Ankara avait déclenché la colère d'Israël en accueillant une délégation conduite par le dirigeant du Hamas Khaled Mechaal, après la victoire électorale du mouvement radical.
En Janvier 2009, les autorités turques avaient agi en médiateur entre les dirigeants du Hamas basés en Syrie et des officiels égyptiens qui tentaient d'obtenir un cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre de 22 jours à Gaza.