L’absence de position officielle saoudienne en  réponse à l’agression meurtrière israélienne contre la flottille de la  liberté en a embarrassé plus d’un en Arabie saoudite.
C’est ce qu’a révélé le journal arabophone « AlQuds AlArabi » qui paraît à Londres. Lequel a également révélé que des voix se seraient également élevées pour s’interroger sur l’absence de militants participants à bord de cette flottille, à l’instar d’autres pays arabes du Golfe, n’ayant pas de relations diplomatiques avec Israël. Les ressortissants du Koweït et du Bahreïn s’élevaient à 16 à bord du voyage humanitaire qui a fait l’objet d’une attaque israélienne meurtrière dans les eaux internationales de la Méditerranée coûtant la vie à 9 pacifistes turcs.
Ces mécontents sont d’autant plus outragés que les journaux et les analystes proches des autorités ont mis en doute les intentions du Premier ministre turc Reccep Tayyib Erdogan, suggérant un lien entre la flottille et l’Iran, contre laquelle les médias pro saoudiens sont en pleine campagne de démonisation et de haine, ciblant spécialement son président Mahmoud Ahmadinejad.
C’est ce qu’a révélé le journal arabophone « AlQuds AlArabi » qui paraît à Londres. Lequel a également révélé que des voix se seraient également élevées pour s’interroger sur l’absence de militants participants à bord de cette flottille, à l’instar d’autres pays arabes du Golfe, n’ayant pas de relations diplomatiques avec Israël. Les ressortissants du Koweït et du Bahreïn s’élevaient à 16 à bord du voyage humanitaire qui a fait l’objet d’une attaque israélienne meurtrière dans les eaux internationales de la Méditerranée coûtant la vie à 9 pacifistes turcs.
Ces mécontents sont d’autant plus outragés que les journaux et les analystes proches des autorités ont mis en doute les intentions du Premier ministre turc Reccep Tayyib Erdogan, suggérant un lien entre la flottille et l’Iran, contre laquelle les médias pro saoudiens sont en pleine campagne de démonisation et de haine, ciblant spécialement son président Mahmoud Ahmadinejad.
 Mais, soulignent des  observateurs au journal londonien, cette campagne contre Erdogan n’a pas  porté de fruits, vu que ce dernier est sunnite et non chiite. 
Dès lors, des tentatives timides tentent une percée. Samedi, des activistes saoudiens ont demandé au ministère de l’intérieur saoudien l’autorisation d’organiser le 10 juin prochain une marche pacifique afin de protester contre l’agression israélienne contre la flottille de la liberté.
Dès lors, des tentatives timides tentent une percée. Samedi, des activistes saoudiens ont demandé au ministère de l’intérieur saoudien l’autorisation d’organiser le 10 juin prochain une marche pacifique afin de protester contre l’agression israélienne contre la flottille de la liberté.
 Publiée sur Face Book, la demande de manifestation  explique que son but est  de permettre à ses participants, « des hommes  de lettres, des personnes cultivées et des ulémas de religion d’exprimer  leurs sentiments d’une façon pacifique, civilisée et polie contre ce  crime horrible, et de revendiquer la levée du blocus ».  
 «   Israël a lâché tous ses instincts arrogants et rassemblé dans ses  comportements toutes les expressions de barbarie, de férocité et   d’inhumanité ainsi que tous les moyens de destruction et de  terrorisme ; prouvant qu’il un état au dessus des lois, et qu’il le père  du terrorisme d’état » contenait le texte de la demande escortée d’une  pétition de signatures de soutien.
En guise de réponse le porte-parole du ministère saoudien n’a eu de réponse que de dire au journal « Al-Yaoum » vouloir s’assurer qu’une telle demande a bel et bien été dépêchée.
Par ailleurs, plusieurs ulémas de religion saoudiens ont fait partie des signataires d’une pétition signée par 70 ulémas arabes, dans lequel ils ont lancé un appel au Jihad, et à frapper l’entité sioniste. Ils ont également incombé au régime égyptien la responsabilité des séquelles dues au blocus qu’il impose en fermant le passage de Rafah, tout en condamnant le recours au choix des négociations avec « l’ennemi sioniste ».
En guise de réponse le porte-parole du ministère saoudien n’a eu de réponse que de dire au journal « Al-Yaoum » vouloir s’assurer qu’une telle demande a bel et bien été dépêchée.
Par ailleurs, plusieurs ulémas de religion saoudiens ont fait partie des signataires d’une pétition signée par 70 ulémas arabes, dans lequel ils ont lancé un appel au Jihad, et à frapper l’entité sioniste. Ils ont également incombé au régime égyptien la responsabilité des séquelles dues au blocus qu’il impose en fermant le passage de Rafah, tout en condamnant le recours au choix des négociations avec « l’ennemi sioniste ».
 Quant à l’imam de la  mosquée d’Al-Haram dans la ville sainte de la Mecque, il s’est contenté  de dénoncer ce qui s’est passé contre la flottille.