Tandis que l’Union européenne  se félicite de la prochaine reprise des négociations de paix entre  Israéliens et Palestiniens, le gouvernement israélien réaffirme qu’il  n’est pas question de geler les constructions à Jérusalem-Est, et chasse  un nombre croissant de Palestiniens de leurs terres, en Cisjordanie.
  
                      Le bureau du  Premier ministre israélien a démenti dimanche les rumeurs en provenance  de l’Autorité palestinienne selon lesquelles Israël se serait engagé  auprès du négociateur américain George Mitchell à geler les  constructions à Jérusalem-est.
« Il n’y a aucun changement de la position israélienne  qui souhaite la reprise des pourparlers sans aucune condition  préliminaire et en particulier concernant les constructions à  Jérusalem. », a-t-il été affirmé dimanche, tandis que l’Espagne, en tant  que présidente actuelle de l’Union européenne, s’est félicitée de  "l’évolution positive pour la reprise des pourparlers indirects entre  Israël et les Palestiniens."
Au même moment, des Palestiniens se révoltaient contre  les expulsions dans le quartier de Silwan à Jérusalem-Est, contre les  agressions des colons dans le secteur de Beit Oumar, près de Goush  Etzion, ainsi que contre l’armée israélienne à Beit Jala, où les  manifestants protestent contre l’expropriation de leurs terres par la  construction du Mur de l’annexion.
Pendant que les uns et les autres se félicitent des  pourparlers de paix en vue, les dirigeants israéliens font savoir que  "Le boycott des produits israéliens de Judée-Samarie (comprendre les  colonies, ndlr) par l’Autorité palestinienne risque de nuire aux progrès  du dialogue de proximité’’.
’’Nous ne faisons aucune distinction  entre Jérusalem, Kiryat Tivon ou Ariel. De notre point de vue, le  boycott fait partie d’une campagne persistante d’incitation à la haine  et de délégitimation d’Israël par les Palestiniens’’, a déclaré, pas  gêné, le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.
Mais l’AP persiste et appelle également au boycott des  cartes téléphoniques israéliennes SIM. Le ministre palestinien des  Télécommunications, Machour Abou Daqqa, a prévenu ses concitoyens :  “Tout magasin, société ou commerçant pris en train de vendre des cartes  israéliennes sera poursuivi en justice”.
Les quatre opérateurs israéliens de téléphonie mobile se  partagent 12% du marché cisjordanien sans verser la moindre redevance  ou taxe aux Palestiniens.
CAPJPO-EuroPalestine