Ma’an News
          Les forces israéliennes d’occupation ont envahi le village de  Khirbet Al-Farsieyah au nord de la vallée du Jourdain, et saisi quatre  pompes à eau utilisées pour l’irrigation et l’approvisionnement en eau  potable de la petite communauté agricole, selon des témoins.         
La consommation en eau d’un  Israélien est de 400 litres/jour,
celle d’un colon israélien en Cisjordanie de 800 litres/jour
et celle d’un Palestinien en Cisjordanie entre 70 et 90 litres/jour
celle d’un colon israélien en Cisjordanie de 800 litres/jour
et celle d’un Palestinien en Cisjordanie entre 70 et 90 litres/jour
Selon les habitants, la suppression des pompes menace  des milliers de dunums de champs de cultures, et les agriculteurs  estiment que chacune des pompes coûte 25 000 shekels (6750 dollars US).
Les pompes ont été volées dans les fermes de Ali  Az-Zohdi, Fayeq Sbeih, et Taleb Radi.
Le gouverneur de la région de Tubas, Marwan Tubasi, a  dénoncé lors d’une visite des fermes impactées, les vols commis par les  Israéliens, tandis que le coordonnateur de la campagne pour sauver la  vallée du Jourdain, Fathi Ikhdeirat, a déclaré que les événements de la  journée faisaient partie d’une « série d’attaques à l’encontre des  habitants et qui ont pour but de les expulser de leurs terres ».
Le dimanche, les autorités israéliennes avaient fermé la  principale source d’eau utilisée pour l’agriculture dans ce village de  la vallée du Jourdain, ont déclaré les membres du comité et leurs  avocats, quatre jours seulement après que des responsables militaires  aient menacé de « fermer les robinets » si les Palestiniens ne  traitaient pas mieux leurs eaux usées.
Ikhdeirait a aussi déclaré que la société israélienne de  l’eau, Mokorot, avait construit trois puits aquifères dans le domaine  depuis les années 1970, s’accaparant 5000 mètres cubes d’eau par heure,  en grande partie au profit des colonies juives voisines alors que le  village de Bardalah ne tirait que 65 mètres cubes d’eau par heure avant  que les troupes d’occupation n’aient arrêté le pompage de l’eau.
« Nous entendons le bruit de l’eau passant par les  tuyaux dans le centre du village, mais nous ne pouvons ni la boire ni  nous en servir. Les conduites d’eau installées par la compagnie des eaux  israéliennes sépare le village en deux parties », at-il ajouté .
Des dizaines d’agriculteurs ont protesté contre les  actions israéliennes dans la vallée du Jourdain et ont exigé qu’une  solution rapide soit trouvée avant qu’ils ne perdent les cultures dont  ils dépendent pour leurs revenus et leur subsistance.
Nader Thawabteh, un avocat qui représente les habitants  de Bardalah, a déclaré que la compagnie des eaux israéliennes accusait  les habitants du village de voler de l’eau « prenant cela comme une  excuse pour cesser de pomper de l’eau pour nous. Nous démentons  catégoriquement cette affirmation. » [Paradoxe intéressant ... Les  voleurs de Mokorot accusent de vol les Palestiniens, légitimes  propriétaires de ces ressources naturelles... N.d.T]
L’avocat a ajouté que la quantité d’eau pompée dans le  village avait été réduite en cinq ans de 150 mètres cubes par heure à 65  mètres cubes, et « maintenant elle est totalement coupée ».
Les agriculteurs du village ont fait appel à l’Autorité  palestinienne [de Ramallah] et aux organisations internationales pour  avoir à nouveau accès à l’eau pour leurs exploitations.
Bardalah a 1900 habitants, la majorité d’entre eux  vivant des ressources des travaux agricoles dans les 300 dunums de  serres. La grande majorité des serres et des terres doivent être  irriguées, le reste disposant de cultures qui n’ont pas besoin  d’arrosage.
Le mercredi, le ministre israélien des infrastructures,  Uzi Landau, avait menacé de restreindre la fourniture en eau dans toute  la Cisjordanie si des usines de retraitement des eaux usées n’étaient  pas installées dans la zone. [Il apparait ainsi que l’occupant israélien  s’accapare l’eau des Palestiniens, mais ne veut pas prendre en charge  le retraitement de l’eau attribuée chichement aux propriétaires  légitimes, et utilise la question du retraitement comme un moyen de  pression... Difficile de faire mieux dans le cynisme et la malhonnêteté -  N.d.T]
Selon un rapport de 2009 de B’Tselem [...] seulement 81  des 121 colonies juives de peuplement en Cisjordanie ont été raccordées à  des installations de traitement des eaux usées.
« Le résultat est que seule une partie des eaux usées  provenant des colonies est retraitée, tandis que le reste des eaux usées  va dans les cours d’eau et dans les vallées de Cisjordanie », indique  le rapport.
L’étude de B’Tselem met aussi en évidence que « pendant  plus de 40 ans d’occupation, Israël n’a pas construit de usines de  traitement des eaux usées dans les colonies correspondant à celles de  l’intérieur d’Israël ».
L’administration civile de l’occupation veut connecter  certains villages palestiniens au réseau de retraitement des eaux sales,  mais ceux-ci refusent de coopérer dans des projets qui peuvent  légitimer les colonies juives de peuplement.
                18 avril 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter  cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
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