01 Avr 2010
Damas /  Le président Bachar al-Assad s'est entretenu avec le sénateur américain  John Kerry, président du Comité des affaires étrangères du Sénat US,  des relations bilatérales, des développements dans la région et des  perspectives de la paix. 
Le président  al-Assad a réitéré au sénateur Kerry, qu'il a reçu aujourd'hui, et la  délégation qui l'accompagne, la position de la Syrie qui travaille en  faveur de la paix juste et globale et souligné l'importance d'un rôle  américain soutenant celui de la Turquie au processus de paix. 
Il a souligné à cet effet la gravité des pratiques  israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et du rejet  persistant par Israël des exigences de la paix. 
Au cours de cette rencontre il était question de la nécessité  de la poursuite du dialogue entre la Syrie et els Etats-Unis sur la base  du respect mutuel et des intérêts communs afin de parvenir à des  solutions positives des questions d'intérêt commun. 
Au chapitre irakien, le président al-Assad et le sénateur Kerry  ont manifesté l'espoir que les élections irakiennes serait le point de  départ vers l'instauration de la sécurité et de la stabilité en l'Irak  et le rétablissement de son unité. 
Le  sénateur américain a tenu à cette occasion à exprimé l'espoir de voir  progresser les relations syro–américaines. 
Ont  assisté à l'audience, le ministre des Affaires Etrangères, M. Walid  a-Mouallem, la conseillère politique et médiatique à la présidence de la  République, Mme Bouthayna Chaaban, le vice-ministre des Affaires  Etrangères, M. Fayçal al-Meqdad, et le directeur de l'administration des  Etats-Unis au ministère des Affaires Etrangères. 
Parlant ensuite à la presse, le sénateur américain qui avait  également mené des entretiens avec le ministre des affaires étrangères  M. Walid al-Mouallem, s'est dit très heureux de retourner en Syrie et de  mener avec le président al-Assad des entretiens approfondis et globaux  "très positifs", sur les questions de la région. 
"J'était toujours favorable au dialogue syro–américain et je  déploierais davantage d'efforts en vue de faire progresser les relations  bilatérales", s'est exprimé M. Kerry, tout en parlant de "rôle clé" de  la Syrie dans l'instauration de la paix et de la stabilité dans la  région. 
Il a ajouté que l'échange  des points de vue sur l'affrontement des divergences verse dans  l'intérêt commun des deux pays, qui ont, toujours selon M. Kerry, grand  intérêt à échanger les avis pour régler les divergences et de vastes  domaines de coopération. 
De même, M. Kerry a  trouvé que la décision du président américain, Barak Obama, d'envoyer  un ambassadeur en Syrie et la dernière visite du sous-secrétaire d'état  aux affaires politiques, William Burns, en Syrie, démontrent que le  dialogue avec la Syrie est prioritaire pour le gouvernement américain,  et au plus au niveau. 
Faisant savoir qu'il  avait présidé, il y a plusieurs semaines, une séance d'audition du  comité des relations extérieures sur la nomination de Robert Ford comme  ambassadeur auprès de la Syrie, M. Kerry a affirmé qu'il avait informé  le président al-Assad que le président Obama, la secrétaire d'Etat  américaine, Hillary Clinton, et lui-même, sont engagés à faire passer  cette nomination au Séant le plus vite possible. 
"Lors de nos entretiens, nous avons convenu qu'il y a nombre de  moyens nous permettant, à nos deux pays et à d'autres pays, de  contribuer efficacement au changement des dynamises existants, et  affronter les problèmes", a poursuivi M. Kerry, affirmant que la Syrie  et les Etats-Unis ouvreront ensemble à régler les différences en vue de  soutenir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région. 
Pour M. Kerry il y a des choses que la Syrie, les Etats-Unis,  Israël et la Turquie pourraient faire, "chacun de son côté,  individuellement ou d'une manière bilatérale", en vue de créer des  opportunités réelles. 
Comme président du  comité des relations extérieures au séant américain, M. Kerry est  convaincu que la diplomatie et le dialogue politique avec la Syrie  contribuent à la réalisation de la paix globale dans la région, "C'est  cela notre défi, et nous sommes engagés à l'affronter", a –t-il insisté.  
De même, M. Kerry a affirmé que les  Etats-Unis appuient le développement des relations syro – libanaises. 
N.S. / Gh.H. http://www.sana.sy/fra/51/2010/04/01/280835.htm