Israel -                               07-04-2010                                                                                                                                                                                     
Par                          Gilad Atzmon 
En Israël, la soi-disant « seule démocratie au  Moyen-Orient », un journaliste est en état d’arrestation domiciliaire  depuis le mois de décembre pour avoir transmis une information relative à  la barbarie israélienne. Dans la Démocratie juive, un autre journaliste  éminent a dû prendre la fuite afin de sauver sa vie, pour avoir dit la  vérité au sujet de la politique criminelle d’Israël et de ses dirigeants  criminels de guerre.                        
Le quotidien britannique  The Guardian a rapporté le 2  avril qu’Anat Kam (vingt-trois ans), une journaliste israélienne « est  en état d’arrestation domiciliaire maintenue secrète depuis le mois de  décembre car on l’accuse d’avoir fait passer clandestinement des  documents militaires classifiés « sensibles » suggérant que l’armée  israélienne a violé une décision de justice concernant les assassinats  [ciblés] en Cisjordanie ». 
Apparemment, dans la « démocratie réservée aux seuls juifs », des gens  sont mis en état d’arrestation domiciliaire y compris lorsqu’ils tentent  de dénoncer une violation de jugements de la Haute Court israélienne  (même lorsqu’il s’agit de citoyens cachères).
Ainsi, Anat Kam, vingt-trois ans, sera jugée, dans quinze jours, sous  l’accusation de haute-trahison et d’espionnage ; elle risque d’être  condamnée à quatorze années d’emprisonnement. Dans l’Etat juif  prétendument « démocratique », un ordre de bâillonnement imposé par un  tribunal est en train d’empêcher les médias de couvrir cette arrestation  et ces accusations en Israël. Les bras m’en tombent : apparemment, même  des Israéliens peuvent être poursuivis pour avoir dénoncé dans la  presse des activités illégales.
Un des grands journalistes de Haaretz, Uri Blau, qui a été aussi  associé à cette affaire, a dû s’enfuir d’Israël. Il se trouve  actuellement à Londres, sans doute de peur d’être visé en raison de son  reportage. En novembre 2008, Blau a rapporté dans Haaretz que  ‘Tsahal’ avait effectué des assassinats extrajudiciaires de Palestiniens  en Cisjordanie, en violation d’un jugement de la Haute Cour aux termes  duquel des efforts devaient être déployés afin de veiller à arrêter des  activistes soupçonnés avant de les occire.
Selon Uri Blau, le général-en-chef de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi  aurait approuvé ces opérations d’assassinat. L’article de Haaretz était  accompagné de copies de documents militaires, mais il avait reçu le  nihil obstat de la censure militaire avant publication.
J’affirme ici que si l’Amérique continue à insister à vouloir «  démocratiser le monde », elle devrait commencer par son « meilleur allié  ». Le temps est sans doute venu, aussi, pour que le ministre  britannique des Affaires étrangères, le néoconservateur David Miliband, tenant de l’interventionnisme libéral,  admette enfin que l’Etat juif, ce pays qui le couche sur la liste des auteurs de sa propagande (Hasbara),  n’est rien d’autre qu’une tyrannie inspirée par une profonde  intolérance talmudique.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13683&type=analyse&lesujet=Sionisme