| [ 21/03/2010 - 19:45 ] | 
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|             Palestine – CPI Les fêtes des femmes et des mères  passent sans que les femmes palestiniennes enfermées puissent penser en  profiter. Les années passent et les chaînes continuent de ronger leurs  poignets. Les organisations internationales qui fêtent cette journée du 8  mars ne savent-elles pas que les barreaux de l’occupation israélienne  enferment des Palestiniennes ? Riyad  Al-Achqar, directeur du comité de défense des captifs, dans un rapport  paru à l’occasion de la journée mondiale des femmes, dit que plus de dix  mille Palestiniennes ont vécu le calvaire des prisons israéliennes,  depuis 1967. Et pendant l’Intifada d’Al-Aqsa, les occupants israéliens  ont enlevé plus de 900 Palestiniennes dont 37 sont toujours enfermées.  Ces occupants n’ont pas l’intention d’arrêter leur politique. Depuis le  début de cette année 2010, ils ont mis la main sur trois femmes. Les femmes palestiniennes emprisonnées vivent  dans des conditions infernales. Les occupants israéliens ne respectent  aucune convention internationale. Elles sont privées de leurs droits les  plus élémentaires. Elles sont maltraitées, torturées, physiquement  comme moralement. A l’instar de tous les captifs palestiniens, elles  souffrent de cette affreuse politique de négligence médicale. Elles sont  également privées de leur droit à l’éducation. Al-Achqar a souligné que les captives ont été récemment  transférées de la prison Al-Damoun vers un autre centre de détention. A  celui-là manquent toutes les conditions nécessaires d’une vie normale,  surtout en hiver. La pluie pénètre les cellules jusqu’aux lits et  vêtements. Les câbles électriques sont mouillés, un danger  supplémentaire pour la vie des femmes captives. La négligence  médicale Le rapport  d’Al-Achqar précise qu’un tiers des captives sont malades. Plusieurs  d’entre elles souffrent de maladies graves, dans une prison qui ne  possède aucun médecin spécialiste. Il n’y a qu’un infirmier qui n’a à  proposer que de cachets tranquillisants. Les  captives n’ont pas d’autre moyen que de se soigner avec des plantes et  des recettes traditionnelles, avec les moyens du bord. La captive Amel Fayez Jam’a souffre du cancer  du col de l’utérus. Rajaa Al-Ghoul  souffre de plusieurs maladies graves, au niveau du cœur et du sang. Son  état est très grave. Des maladies de  toutes sortes attaquent la peau de beaucoup de captives. En fait, les  insectes font rage dans leurs cellules, les produits de nettoyage sont  quasi inexistants. Il faut dire aussi que  beaucoup d’entre elles souffrent de maladies et de maux au niveau des  os et des dents. Appel de détresse Pour tout cela et pour beaucoup d’autres  raisons, le comité de défense des captifs a appelé toutes les factions  palestiniennes qui détiennent le soldat israélien Shalit à rester sur  leur position et à exiger la libération de toutes les captives  palestiniennes enfermées dans les prisons israéliennes. Le comité a aussi exhorté les médias à  focaliser leur lumière sur les souffrances des captives palestiniennes,  sur les agressions pratiquées contre elles par les occupants israéliens. Il a enfin appelé les organisations  internationales et la communauté internationale à intervenir de façon  urgente pour mettre fin aux souffrances grandissantes des captives  palestiniennes. | 
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